Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




samedi 26 janvier 2008

Rivière-des-Roches Saint-Benoît (974) : La portière mal fermée fauche le policier

La victime, un policier de Saint-Benoît, âgé de 45 ans environ, a été transporté d’urgence vers le centre hospitalier de la ville.

Une course-poursuite entre des policiers et deux délinquants a failli tourner au drame, hier, vers 17 h, à Rivière-des-Roches Saint-Benoît. Après quinze minutes de chasse en voiture, les deux jeunes gens tentent de s’échapper à pied. Aussitôt poursuivis par deux policiers. L’un d’entre eux a cependant été fauché par le véhicule de son collègue. La faute à une portière mal fermée. Il souffre d’une fracture du fémur.

Ce n’était pourtant qu’un bête contrôle de routine. Hier, vers 16 h 45, quatre policiers effectuent leur ronde traditionnelle dans les rues de Saint-Benoît. Ils aperçoivent un véhicule suspect. Et pour cause : cette Ford Mondeo à l’aile enfoncée, a le pare-brise parsemé de plusieurs éclats déjà anciens. Quand à la vitre du côté passager, elle est remplacée par une feuille de plastique. Pas de quoi passer inaperçu. Le conducteur et son passager le savent bien, d’autant plus qu’ils transportent des produits illicites.

Ils gazent le passager

Très logiquement, les fonctionnaires font signe au véhicule de se garer sur le bas- côté. Mais le conducteur de la Mondeo n’obtempère pas. Au contraire, il démarre en trombe pour tenter de semer les policiers. Une course-poursuite à grande vitesse s’engage dans les rues de Saint-Benoît : elle durera une quinzaine de minutes. Aussitôt, les hommes en bleu lancent des messages sur les fréquences radio internes de la police. Mais les voitures de leurs collègues n’auront pas le temps d’intervenir. Arrivés au bout de la rue Furcy-Pitou, à Rivière-des-Roches, les policiers se portent à hauteur des fuyards. Un fonctionnaire s’empare d’une bombe lacrymogène, ouvre sa fenêtre et arrose de gaz le passager de la Mondeo. La voiture des fuyards est alors complètement infestée de ce produit. Les yeux rougis et irrités, les fuyards ne peuvent que passer, sans encombre, le rond-point Beauvallon, avant de stopper leur véhicule. Les policiers en font autant. La course-poursuite semble finie mais les deux jeunes gens ne lâchent pas l’affaire. Ils sortent à l’air libre, suffocants, et tentent de prendre la fuite par leurs propres moyens. Deux policiers installés dans la fourgonnette sortent pour poursuivre les délinquants à la course. Malheureusement, l’un d’entre eux ne referme pas correctement sa portière. Une négligence bénigne en d’autres circonstances. Mais qui aura des conséquences désastreuses.

La fourgonnette recule, le policier mis à terre

En effet, le conducteur de la fourgonnette de police tente une manœuvre en marche arrière pour serrer les fuyards. Trop rapide. La fourgonnette recule et sa portière s’ouvre brutalement. Et fauche violemment un fonctionnaire âgé d’environ 45 ans, qui est projeté à terre. Les fuyards seront rapidement rejoints et maîtrisés sans souci ni esclandre. En revanche, l’homme à terre est blessé. Il s’en tire bien. Mais il n’en mène pas large. Rapidement alertés, les secours arrivent sur place. SMUR, Pompiers de Saint-Benoît, et collègues du blessé. Ils suspectent une fracture du fémur gauche. L’homme a perdu beaucoup de sang mais serre les dents. Il est rapidement transporté vers le centre hospitalier de Saint-Benoît, où il a passé la nuit. Pendant ce temps, les deux fuyards par qui l’accident est arrivé sont interpellés. Les policiers se rendent vite compte qu’ils ne sont pas dans leur état normal. Dans leurs affaires, ils trouvent quelques branches de zamal, ainsi qu’une vingtaine de cachets de Rivotril. Leur regard est trouble et leurs paroles sont incohérentes. Ils semblent clairement « sous effet ». Le conducteur, dans un état encore plus « avancé » que son complice, est emmené à l’hôpital pour y subir des tests, pendant que son compagnon est entendu au commissariat. Âgés d’une vingtaine d’années, les deux lascars sont déjà connus des services de police. L’un d’entre eux fait l’objet d’une fiche de recherches. Le permis du conducteur ne semblait pas valide, hier soir, aux yeux des enquêteurs. Ils auront tout le temps de s’expliquer sur leurs actes, tandis que les médecins chiffreront le nombre de journées d’indisponibilité du malheureux fonctionnaire. Un policier qui doit encore se demander comment telle mésaventure a bien pu lui arrive.
source : CLICANOO.COM (26 janvier 2008)

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