Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 30 avril 2008

Les Mureaux (78) : Le contrôle d'un quad met le feu aux poudres

Dans le quartier sensible des Musiciens aux Mureaux, c'est le contrôle d'un jeune circulant sur un quad qui a mis le feu aux poudres dimanche vers 21 heures. Le propriétaire du quatre-roues venait d'être autorisé à repartir par les fonctionnaires lorsque, quelques minutes plus tard, une dizaine de jeunes se rassemblent le long des immeubles, rue Louis-Blériot. Rapidement, ils s'en prennent aux policiers présents en leur jetant des pierres.
Pendant que les forces de l'ordre progressent sur le parking, l'un des agents reçoit une pierre sur le genou et est blessé. Tandis qu'il est évacué, ses collègues tirent deux grenades lacrymogènes pour disperser les jeunes. Ceux-ci prennent la fuite. Le policier blessé souffre d'une fracture de la tête du péroné et s'est vu prescrire trois semaines d'ITT (interruption totale de travail).

Ces événements font suite à une série d'incidents survenus depuis trois jours. Dans la nuit de vendredi à samedi, les policiers avaient été l'objet de trois guets-apens en moins d'une heure, entre 21 h 30 et 22 h 10, allée des Giroflées, allée Georges-Bizet et au stade Pierre-Brossolette. Cibles de projectiles, ils avaient ensuite été attaqués par une trentaine de jeunes et avaient dû faire usage à treize reprises de leurs flash-balls (arme tirant des balles en caoutchouc). Le lendemain, un affrontement avait eu lieu entre une vingtaine de jeunes et les policiers. Pris à partie après la chute de deux jeunes qui s'étaient enfuis à la vue d'une patrouille, les fonctionnaires avaient dû riposter par deux tirs de grenades. « On reste sur des faits très limités, confie un enquêteur. Il n'y a pas eu de prémices qui pouvaient nous faire songer à ce type d'incidents, et ceux-ci sont dus à une petite minorité. »

source : Le Parisien (29 avril 2008)

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