Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mercredi 16 avril 2008

Wasquehal (59) : Nez contre front : un policier blessé

Interpellé en flagrant délit de cambriolage, le Roubaisien s’en est pris ensuite à un jeune policier dont il a cassé le nez en lui assénant ce que le langage populaire appelle un coup de boule. Le prévenu assure, sans rire, qu’il a glissé et que c’était involontaire.
Lundi, après la fermeture des bureaux, l’alarme de La Poste de Wasquehal se déclenche. Les policiers font aussitôt diligence. À l’intérieur des locaux, ils interceptent un cambrioleur. L’homme, visiblement entré à pas de loup par une fenêtre, est armé d’un pied de biche. Il a tenté de forcer le coffre-fort. Mais en vain. Vu ses états de service, huit condamnations au compteur, il est aussitôt placé en garde à vue dans les geôles du commissariat central de Roubaix où la nuit ne lui a manifestement pas porté conseil.

En effet, mardi matin, A. J., 25 ans, dérape à nouveau méchamment. Alors qu’un adjoint de sécurité est venu le chercher, il s’en prend à lui. Au final, le jeune homme a le nez cassé. « Il m’a donné un coup de tête », assure celui-ci au tribunal. Au vu de la forme en chou-fleur violacé de son appendice nasal, on a plutôt tendance à le croire les yeux fermés. Mais le prévenu conteste. « J’ai glissé, c’était involontaire. » En deux mots comme en cent, il prétend que le policier se serait projeté le nez en avant sur son front. On en a déjà entendu d’autres. Me Stéphane Bulteau, l’avocat du Roubaisien, réclame d’ailleurs un complément d’enquête et le visionnage des caméras du commissariat qui ont enregistré la scène.
Les juges n’y ont pas vu l’intérêt. « Le tribunal sait bien depuis longtemps ce qu’est un coup de boule », a conclu, non sans malice, la présidente Reliquet. Du coup, le prévenu a rejoint la case prison. Il sera jugé sur le fond le 15 mai.

source : La Voix du Nord (16 avril 2008)

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