Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 24 juin 2008

Agde (34) : L'Agathois a "la phobie" des forces de l'ordre...

"Coup de boule", mobilier brisé, crachats... Les policiers d'Agde ne sont pas près d'oublier le passage de ce jeune homme de 36 ans dans leurs murs, le 17 avril dernier.
Cet homme était convoqué, mercredi après-midi, devant le tribunal correctionnel de Béziers pour outrage envers des personnes dépositaires de l'autorité publique, rébellion, dégradation volontaire. Tout commence ce jour-là, à Agde, par quelques coups de klaxon intempestifs en ville et des crachats de l'automobiliste en colère. Une patrouille de la police intervient rapidement. Là, « il s'est mis à cracher sur les policiers, relate Jean-Philippe Lejeune, le président du tribunal, il a ensuite opposé une résistance, s'est débattu, a tenté de donner des coups et a donné un coup de tête à un policier, le tout sous l'empire d'un état alcoolique. » Une chaise et des lambris cassés au sein du commissariat viendront alourdir la facture.
M e Danjou, avocat du policier victime d'un coup, qui s'est constitué partie civile, demande un dédommagement.
Le procureur Jourdain évoque une attestation médicale, document qui fait état des soins engagés par le prévenu, qui serait, selon un médecin, de nature « phobique envers les personnes dépositaires de l'autorité publique ». Avant de requérir à son encontre une peine de trois mois de prison avec sursis, assortie d'une période de mise à l'épreuve.
« Son casier est le reflet de cette aversion » jugée pathologique envers les représentants de l'autorité, rebondira maître Caniez, pour la défense, en soulignant les démarches médicales engagées par son client : « Il a plus besoin de soins » .
Le président du tribunal correctionnel, après avoir demandé au prévenu d'arrêter de mâchouiller son chewing-gum, l'a condamné à trois mois de prison avec sursis, assortis d'une période de mise à l'épreuve avec obligation de soins d'une durée de deux ans. Et à verser 800 €, dont 500 € de dommages et intérêts.

source : Midi Libre (21 juin 2008)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

un petit coup d'annuaire sur la tête ça fait du bien de temps en temps et ça laisse pas de traces.