Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




samedi 30 août 2008

Périgueux (24) : Huit mois de prison, dont six avec sursis, pour des violences mercredi au marché

« Mon collègue, il était bourré, mais moi j'avais encore la conscience », expliquait hier ce Périgourdin de 22 ans au tribunal de Périgueux, en comparution immédiate. Mercredi, vers 18 heures, il se promène, ivre, avec un ami, devant le théâtre, alors que les vendeurs du marché remballent leurs marchandises. Soudain, les deux compères se mettent à frapper le matériel d'un marchand de vêtements.
Deux CRS, qui patrouillent par là, s'approchent de la scène. Voyant les forces de l'ordre, le commerçant s'écarte et est frappé d'un coup de tête au niveau du visage, qui causera une interruption temporaire de travail d'une journée. « C'est mon ami, il s'est embrouillé avec le vendeur. J'ai essayé de les séparer et là, il m'a insulté », poursuit cet intérimaire en maçonnerie, qui dit avoir toujours eu des problèmes d'alcool.
Les deux policiers tentent d'immobiliser l'individu, qui se débat. Un coup de poing atteint le visage d'un CRS. Quatre cadets de la République interviennent pour neutraliser l'agresseur. « Il faudra deux piqûres à travers les vêtements pour réussir à mettre un terme à cette forme de folie », note le président Coconnier.
« L'arrivée des policiers aurait dû le calmer, mais non », insiste la partie civile. « Pour le policier, je n'ai pas fait exprès, je me débattais », mentionne le prévenu, au casier judiciaire vierge. Mais le procureur s'inquiète : « Périgueux jouit d'une grande tranquillité grâce au travail des forces de l'ordre. Et les violences sur policiers se multiplient. »
Le ministère public a donc requis un an de prison, dont sixmois avec sursis, et mise à l'épreuve. Une décision motivée par les deux prochaines convocations de cet homme en correctionnelle le mois prochain.
Le prévenu, placé sous mandat de dépôt, a finalement écopé de huit mois de prison, dont six avec sursis, et une mise à l'épreuve de deux ans avec obligation de soins et de formation. Il devra verser 300 € de dommages et intérêts.

source : Sud Ouest (30 août 2008)

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