Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




dimanche 21 septembre 2008

Ponthierry (77) : Un policier blessé dans la course-poursuite

A tombeau ouvert, les policiers de Dammarie-les-Lys ont pourchassé la nuit dernière deux chauffards jusqu’à la cité des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes (Essonne). Les deux jeunes de 22 ans sont originaires du Mée-sur-Seine et de Saint-Fargeau-Ponthierry. Hier soir, ils devaient être présentés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Melun.

Le duo était poursuivi pour vol, dégradation d’un véhicule administratif, blessures volontaires à agent ainsi que mise en danger de la vie d’autrui.

A l’issue d’une soirée bien arrosée qui a commencé mercredi soir à Ponthierry, les deux copains décident de voler une voiture. Ils repèrent une Fiat. En un rien de temps, ils forcent la serrure et s’y engouffrent. Avec 2,44 g d’alcool dans le sang, le chauffeur prend la direction de l’Essonne. La balade se poursuit jusque vers 3 heures du matin.

Sur le chemin du retour, en direction de Ponthierry, les deux amis ne s’aperçoivent pas que des policiers de la brigade anticriminalité les suivent. Le feu arrière droit de la Fiat est défaillant. Alors qu’ils s’apprêtent à les interpeller, le chauffeur appuie à fond sur l’accélérateur. Commence alors la course-poursuite. Au mépris des règles de sécurité les plus élémentaires, les fuyards font de dangereux écarts sur la route. Direction Mennecy, puis Corbeil.

Les policiers, rejoints par leurs collègues de la brigade de nuit, tentent de les arrêter en jetant sur la chaussée une sorte de herse. Rien n’y fait. Les fuyards la contournent, frôlent un policier qui a juste le temps de se jeter sur le côté pour éviter le véhicule. Dans la seconde qui suit, le chauffard fait une brusque marche arrière. Un deuxième policier saute sur le capot du véhicule de police pour échapper à la collision. Mais une jambe reste coincée dans le pare-chocs. Blessé, le fonctionnaire s’en sort avec cinq jours d’incapacité totale de travail.

Ce n’est finalement qu’en arrivant aux Tarterêts que le chauffeur sera interpellé. Son passager, lui, réussira à prendre la fuite. Pour quelques heures seulement, car les policiers l’ont interpellé hier matin, à son domicile du Mée-sur-Seine.

source : Le Parisien (20 septembre 2008)

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