Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




dimanche 5 octobre 2008

Calais (62) : Les deux passeurs avaient pris le policier pour un rival

En octobre 2007 à Calais, un policier était tabassé par deux migrants pendant une opération de surveillance… Dans la nuit de 30 au 31 octobre 2007, la police aux frontières (PAF) installe un dispositif de surveillance à Calais sur la zone industrielle Marcel-Doret. Un lieu réputé pour être très fréquenté par les passeurs qui y font monter des clandestins dans des camions. Vers 23 h 30, un policier isolé est pris à partie par trois individus. Le prenant sans doute pour un passeur concurrent, deux réfugiés le rouent de coups sur le parking.

Armés de bâtons, ils le frappent avec une grande violence alors qu’il est à terre. Le troisième par contre, leur demande d’arrêter. Heureusement, le policier est rapidement secouru par des collègues qui mettent les agresseurs en fuite. Mais il souffre tout de même de plusieurs blessures qui entraîneront une ITT de 10 jours : une fracture du cubitus et de multiples stigmates traumatiques sur son corps indiquant que des coups ont été portés sur la tête et qu’il a tout fait pour la protéger.
Le 4 novembre, un informateur signale à la PAF que les auteurs de l’agression sont deux jeunes hommes âgés de 21 ans, en situation irrégulière. L’un serait surnommé Tarik et l’autre Faridoune. Les policiers se rendent alors dans « la jungle » où ils interpellent 6 personnes parmi lesquels les trois iraniens dénoncés. D’autres migrants les désignent comme étant des passeurs. Et confirment qu’ils sont les agresseurs du policier.
Au cours de la garde à vue, le policier blessé affirmera reconnaître l’un d’entre eux. De leur côté, les prévenus ont toujours protesté et affirmé ne pas être à Calais le soir des faits. À l’audience, ils persistent dans leurs dénégations. « Ça fait 10 mois que je fais de la prison pour rien » s’insurge Rashid, alias Faridoune. « Les descriptions physiques données par le policier étaient extrêmement vagues » dénonce le défenseur de Tarik, soulignant que l’attaque s’est déroulée dans un lieu mal éclairé. Pour le procureur, il y a pourtant dans ce dossier suffisamment d’éléments à charge pour les condamner. Suivant ses réquisitions, le tribunal a condamné Salam Alizada (alias Tarik) et Rashid Twana (alias Faridoune) à 3 ans de prison ferme et à une interdiction de territoire français pendant 3 ans une fois leur peine écoulée. Ali Abass, le troisième comparse a quant à lui écopé d’une interdiction de territoire français pendant 3 ans.

source : La Voix du Nord (02 octobre 2008)

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