Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 31 octobre 2008

Toulouse (31) : Le passager se venge sur un policier

Une patrouille de police a réalisé un contrôle routier, dimanche soir rue Bayard, à Toulouse. Ses membres ont rencontré de sérieuses difficultés avec le passager d'une voiture. Le conducteur du véhicule répondait aux demandes des fonctionnaires quand son passager, âgé de 56 ans, a commencé à insulter les policiers. Comme cet individu ne se calmait pas, les policiers l'ont interpellé. Et au moment de l'installer dans le véhicule de police, il s'est rebellé. Résultat deux doigts cassés pour un policier qui a dû être opéré hier matin. Quant à l'excité, il se trouvait toujours au commissariat central hier.

source : La Dépêche du Midi (17 octobre 2008)

jeudi 30 octobre 2008

Alençon (61) : Sans permis, il s'énerve contre les policiers

Un Alençonnais de 20 ans a été condamné à 12 mois de prison, dont six avec sursis, hier en comparution immédiate. Il était en état de récidive.
L'automobiliste n'est pas un inconnu de la police. Dans la nuit de lundi à mardi, vers minuit, alors qu'il circulait dans une Citroën BX immatriculée en 75, sur le parking de Champion, les policiers de la brigade anticriminalité (Bac) l'ont arrêté. Ils savaient qu'il conduisait sans permis. L'interpellation s'est très mal passée.

Le conducteur a refusé la palpation de sécurité et le passage des menottes. Il a ensuite porté des coups de pied sur la voiture et les policiers. Les insultes et la rébellion ont continué au commissariat. Les policiers ont dû se mettre à plusieurs pour le maîtriser. A la barre, le prévenu a expliqué que l'interpellation ne s'était pas déroulée normalement. Selon lui, les policiers auraient dû le prévenir qu'ils allaient procéder à la palpation.

« En deux secondes, je me suis retrouvé avec trois personnes sur moi et j'ai pété les plombs » a-t-il expliqué, à deux doigts de s'énerver devant les magistrats. Le procureur a requis 18 mois de prison, dont 10 mois avec sursis et une mise à l'épreuve. Il a insisté sur le fait que la police n'avait pas à demander l'autorisation de faire son travail.

L'avocat de la défense a souligné que son client était connu comme le loup blanc à Alençon : « Il y a eu une défiance de part et d'autre ». Il a ajouté qu'il avait hésité à solliciter une expertise psychiatrique, ne parvenant pas à comprendre un tel déchaînement de violence.

Jawed El Azady s'est dit désolé de sa réaction. Il a été condamné à 12 mois de prison, dont six mois avec sursis et une mise à l'épreuve de deux ans. Il a été incarcéré après l'audience. Il devra verser 250 € de dommages et intérêts à deux policiers.

source : Ouest France (30 octobre 2008)

Beaucaire (30) : deux policiers frappés

Dans la nuit de lundi à mardi, vers 1 h 30, le commissariat de la Police nationale à Beaucaire réceptionne un appel de détresse d'une femme, victime de violences conjugales. La femme appelait de son domicile. Dans le lotissement situé en dessous du forum commercial des Milliaires, chemin Clapas-de-Cornut, une femme de 31 ans est menacée par son mari de 35 ans, armé d'un couteau. Si l'homme ne fait pas usage de l'objet contondant, il lui assène des coups de poing. Lorsque les deux policiers arrivent sur place, la jeune femme est couverte d'hématomes, au menton, aux genoux et souffre d'un poignet. Mais alors que les policiers procèdent à l'interpellation du mari violent qui va prendre la fuite (il est toujours recherché), le frère de celui-ci s'en prend à eux et les frappe. Conséquences : l'un des deux policiers a une ITT (interruption temporaire de travail) d'une journée, l'autre de deux jours. Placé en garde à vue, le frère du mari violent sera convoqué devant le tribunal correctionnel pour « violence envers les forces de l'ordre

source : Midi Libre (24 octobre 2008)

mercredi 29 octobre 2008

Toulouse (31) : Deux CRS renversés par une voiture

Deux CRS ont été légèrement blessés mercredi dans le quartier périphérique du Mirail à Toulouse, après avoir été renversés par une voiture dont le conducteur a pris la fuite, a-t-on appris de source policière.

Les deux CRS ont intimé l'ordre au conducteur d'une voiture de s'arrêter, peu après 15H00 place Abbal, dans le secteur de La Reynerie. Refusant d'obtempérer, le conducteur a fait marche arrière, et a renversé les deux policiers venant le contrôler après avoir heurté un lampadaire.

Les deux hommes, touchés l'un au bras, l'autre à la jambe, ont été légèrement blessés, a-t-on ajouté de même source.

Des CRS, se trouvant non loin, ont alors ouvert le feu vers le véhicule en fuite "pour protéger leurs collègues", a indiqué à l'AFP un responsable de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).

La voiture a été retrouvée peu après, vide de tout occupant mais avec un impact de balle, a-t-on poursuivi de même source.

"Aucune trace de sang n'a été constatée", a pour sa part indiqué à l'AFP Didier Martinez, responsable du syndicat Unsa-Police, ajoutant qu'il n'a été procédé à aucune interpellation.

Une importante opération de sécurisation avec une trentaine de patrouilles de police a été aussitôt déclenchée dans ce quartier périphérique de Toulouse afin de tenter de retrouver l'auteur de ce délit de fuite.

source : La dépêche du Midi (29 octobre 2008)

Saint-André (974) : Ils caillassent les policiers

Samedi soir, vers 22 h 45, les policiers de Saint-André sont appelés chemin Rio pour une bagarre générale impliquant une vingtaine de jeunes gens. Lorsque les fonctionnaires arrivent sur les lieux, aucune victime ne se présente à eux. Au moment de partir, les jeunes gens caillassent les policiers. Un véhicule a été dégradé et un fonctionnaire a été touché par un galet au bras, entraînant une ITT de 2 jours. Une enquête est en cours afin d’identifier les auteurs des faits.

source : CLICANOO.COM (27 octobre 2008)

mardi 28 octobre 2008

Calais (62) : trois policiers agressés et hospitalisés

Dimanche soir, avenue Wilson, trois policiers ont été pris à partie alors qu'ils intervenaient pour séparer trois hommes d'une même famille qui réglaient leurs comptes sur le trottoir. Ils sont en garde à vue et sont dans l'attente d'une convocation pour le tribunal.

«Comment vont les policiers ? » demande une riveraine, témoin de la rixe survenue dimanche soir, face au parc Saint-Pierre. Vers 19 h 15, une patrouille du groupe de sécurité et de proximité, nouvelle unité mise en place au commissariat de Calais, est appelée à intervenir pour une bagarre entre trois hommes. Les fonctionnaires séparent rapidement les trois protagonistes qui en étaient venus aux mains alors qu'ils étaient censés fêter un baptême. Alors que l'affaire semble terminée, les policiers interviennent à l'intérieur de la salle où les autres convives sont rassemblés. La situation aurait dégénéré. À peine entrés, ils sont agressés par l'une des personnes qui, sur le trottoir, s'était semble-t-il calmée.

Roués de coups sans raison

Les policiers sont alors roués de coups et des renforts sont appelés suite aux nombreux appels téléphoniques des riverains et autres témoins de la scène. D'autres équipes de police ainsi que des CRS se rendent avenue Wilson. Les trois bagarreurs ont été interpellés, conduits au commissariat et placés en garde à vue. Ils étaient, au moment des faits, en état d'ébriété. Les trois fonctionnaires de police, blessés (plusieurs jours d'interruption temporaire de travail), se sont rendus aux urgences. « Calme, sang froid et professionnalisme » : c'est en ces termes que la commissaire Anne-Sigrid Catton qualifie cette intervention.

Au Parquet de définir les poursuites contre les auteurs des coups ayant agi en réunion, sous l'emprise de l'alcool, contre des fonctionnaires de police et ayant conduit à leur hospitalisation (points de suture, hématomes à la tempe...).

Ils pourraient être jugés prochainement dans le cadre d'une comparution immédiate.

source : La Voix du Nord (28 octobre 2008)

lundi 27 octobre 2008

Strasbourg (67) : Il fait chuter deux motards

Agé de 17 ans, le cyclomotoriste circulait sur un scooter 500 cm³, jeudi vers 15 h. Arrivant rue Coulaux, dans le secteur de l'Ile-aux-Epis (Port-du-Rhin), il franchit un feu rouge à vive allure sous les yeux de deux policiers à moto. Lesquels se portent à sa hauteur pour le contrôler, mais le pilote les fait chuter l'un après l'autre - l'un des motards, blessé au genou, a reçu quatre jours d'interruption temporaire de travail. Finalement interpellé, le fautif est convoqué devant le juge des enfants le 13 octobre pour conduite sans permis et violences aggravées. Son engin a été saisi.

source : D.N.A (04 octobre 2008)

De la difficulté d'être policiers à Roubaix (59)

Ce dossier illustre de manière frappante combien le métier de gardien de la paix peut être parfois difficile. Intervenus lundi pour interrompre une rixe entre riverains, des policiers ont été pris à partie et frappés par des protagonistes de la bagarre qui n'ont pas apprécié d'être dérangés. Deux frères terminent à l'ombre, le troisième s'en sort avec du sursis.

Lundi 17 h 20, dans le quartier du Pile à Roubaix. Une rixe opposant une quinzaine de personnes est signalée sur les ondes de fréquence police. Un équipage intervient aussitôt. À leur arrivée, les agents constatent que des individus sont en train de passer à tabac un homme, qui est d'ailleurs à terre.

Les policiers tentent de porter secours à la victime. Mais ils ne sont pas les bienvenus. Des insultes et des menaces fusent du groupe des assaillants qui comprend aussi quelques femmes. « Ils ont dit qu'ils allaient le tuer et que ce n'était pas notre affaire », racontent les gardiens de la paix. Deux d'entre eux, des jeunes adjoints de sécurité, vont être atteints par des coups de poing. D'autres sont repoussés. L'arrivée des renforts provoque une rafale d'interpellations. Après recoupements et témoignages, trois frères sont finalement placés en garde à vue. L'un d'eux, Abdelkrim Djebli, 21 ans, a été identifié grâce au cocard d'un magnifique bleu camaïeu qu'il porte à l'oeil gauche.

À l'audience, les trois frères contestent avoir frappé les policiers. « J'ai juste essayé de séparer ceux qui se battaient », assure Hakim, 34 ans. « Je tenais mon père pour le ramener à la maison », complète Youssef, de quatre ans son cadet. Quant au petit frère, il admet juste s'être battu avec la victime. « L'oeil au beurre noir, il me l'avait fait samedi. » De cette embrouille, la procureure a pourtant fait sa religion. « J'aimerais qu'on sorte de cette audience en étant certain que l'on soit encore dans un état de droit. » Anne-Lyse Cau requiert des peines en fonction des casiers de chacun. Au final : Youssef et Abelkrim Djebli écopent de trois mois avec mandat de dépôt, Hakim est aussi condamné à trois mois mais avec sursis

source : La Voix du Nord (24 octobre 2008)

mercredi 22 octobre 2008

Le Havre (76) : Condamnés pour violences sur policiers

Coup sur coup, le tribunal correctionnel du Havre a condamné lundi deux hommes prévenus de violences sur des policiers havrais. Un Parisien de 26 ans a d'abord été puni de six mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, pour avoir blessé d'un coup de tête un gardien de la paix, dimanche dernier, dans la rue Jules-Bourgogne à Bléville.
Ce soir-là, il vient au Havre pour fêter un anniversaire. Vers minuit, il se présente au domicile de la mère de son enfant, mais a bien arrosé la soirée. La femme refuse de lui ouvrir. Il fait un scandale. La police intervient dans la cage d'escalier. Le président raconte : « Les policiers se plaignent d'avoir été copieusement insultés. Ils vous ont plaqué au sol pour vous menotter. Vous avez craché sur l'un d'eux. Durant la descente, vous avez donné un coup de tête à un autre policier au niveau de l'œil ».
Dans le box, Alassana assure ne pas comprendre sa réaction : « Je ne m'en rappelle pas. J'avais bu. Je demande pardon aux policiers. Il faut que je me fasse soigner. » « Il faut surtout arrêter de boire ! » réplique le président, face un homme dépressif, engagé dans l'armée de 2000 à 2007. La substitut requiert huit mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve. Son avocate insiste : « C'est sa compagne qui l'a appelé pour savoir s'il était sur Le Havre. La rupture est intervenue il y a quelques mois. Il ne va pas bien. » Elle rapporte des propos tenus par son client : « Jamais je n'aurais pu porter un coup de tête volontairement à un policier. C'est sûrement en me redressant que je l'ai heurté… »
Dans le second procès, Amadou Deme, braqueur havrais de 25 ans, a été condamné à un an de prison ferme, en son absence et sans avocat. Incarcéré, il a refusé d'être extrait. Le 11 mars dernier, alors qu'il était en garde à vue, « il a projeté à trois reprises un policier contre un mur », dénonce l'avocat des fonctionnaires. Le suspect refusait un changement de geôle.

source : Paris Normandie (22 octobre 2008)

lundi 20 octobre 2008

Martigues (13) : Une quadragénaire frappe deux policiers

Une femme de quarante ans a légèrement blessé deux policiers hier matin. Vers 5 heures, une patrouille est intervenue à Carro, sur la commune de Martigues, pour retrouver une femme dépressive ayant disparu après avoir absorbé de l'alcool et des médicaments.

Après l'avoir localisée, les policers ont tenté de la raisonner mais la quadragénaire a percuté leur véhicule. Puis, lorsqu'ils ont tenté de la maîtriser, elle a violemment frappé les policers à coups de pieds. L'un d'eux a été atteint au visage.

source : La Provence.com (20 octobre 2008)

Brest (29) : Lors de son interpellation, le SDF blesse un policier avec un tournevis

Vers 10h30, au port de plaisance, à Brest, un SDF âgé de 47 ans, très agité, menaçait des promeneurs, dont des enfants, avec un tournevis. Deux policiers ont essayé de le maîtriser. L'homme s'est rebellé. L'un des agents a reçu un coup de tournevis dans le crâne, juste au-dessus de la tempe gauche. Blessé, il a reçu un point de suture, et souffre de cinq jours d'incapacité total de travail. Il a fallu quatre policiers pour maîtriser l'individu. Après un examen médical, ce dernier a été placé d'office à l'hôpital psychiatrique de Bohars.

source : Ouest France (20 octobre 2008)

mardi 14 octobre 2008

Chelles (77) : Le mari violent blesse les policiers

Trois policiers ont été légèrement blessés dans la nuit de samedi à dimanche à Chelles (Seine-et-Marne) en tentant d'interpeller un mari soupçonné de violences conjugales. Vers 1 heure du matin, alertées par les enfants de la victime, les forces de l'ordre interviennent pour faire cesser une agression familiale. L'homme, «éméché», a d'abord frappé son fils avant de s'en prendre à sa femme qu'il a frappée puis amenée dans la baignoire avec l'intention de la noyer.

«Heureusement que les policiers sont arrivés à temps car il cherchait à noyer sa femme dans la baignoire», a expliqué une source proche du dossier.

Sur place, les policiers ont eu beaucoup de mal à le maîtriser et trois d'entre eux ont été légèrement blessés. L'homme a finalement été interpellé et placé en garde à vue au commissariat de Chelles où il était toujours entendu dimanche soir. Son épouse a été transportée à l'hôpital de Chelles pour des examens médicaux.

Le parquet devrait ouvrir une information judiciaire pour «violences conjugales, rébellion et violences contre la police».

source : Le Parisien (12 octobre 2008)

Grenoble (38) : Un CRS Blessé dans une course poursuite

Un CRS a été légèrement blessé, dans la nuit de vendredi à samedi, lorsqu'une voiture lui a foncé dessus Porte-de-France à Grenoble. Ses jours ne sont pas en danger.

Le fonctionnaire était en service. Il participait à un contrôle à l'entrée de Grenoble, lorsqu'un véhicule ne s'est pas arrêté. Le conducteur, voyant les forces de l'ordre, a freiné, feignant de se soumettre au contrôle. Alors que sa voiture était presque à l'arrêt, il a accéléré, ne laissant pas le temps au CRS de s'écarter. Le malheureux s'est donc retrouvé sur le capot de la voiture, une Audi A4, avant d'être projeté sur la chaussée.

La voiture allemande a pris la direction du centre-ville, plusieurs voitures de police derrière elle. La course poursuite a duré plusieurs minutes. Ne respectant bien évidemment pas les limitations de vitesse, le fuyard n'a pas hésité non plus à emprunter des rues à contre-sens pour tenter d'échapper à ses poursuivants.
Arrivé avenue Félix-Viallet, le chauffard s'est trouvé face à un deuxième barrage, toujours tenu par des CRS. Encore une fois, il est parvenu à s'immiscer
entre les véhicules de police et a continué sa folle échappée.

Sur les quais, les forces de l'ordre ont à nouveau installé un barrage. Et pour la troisième fois en quelques minutes, le conducteur a choisi de ne pas s'arrêter. Il a volontairement foncé sur les policiers qui ont alors utilisé leurs armes de service. À deux reprises. Une manoeuvre d'intimidation qui n'a pas inquiété le chauffard, qui a réussi à franchir le barrage et a prendre la fuite en direction de Lyon sur l'A48, échappant définitivement à ses poursuivants.
Des barrages ont été rapidement mis en place sur plusieurs axes de l'agglomération. Sans résultat. L'Audi n'a plus été aperçue.

Selon nos informations, le chauffard se trouvait seul à bord de cette Audi immatriculée dans le Var. Elle n'était pas signalée volée. Les enquêteurs de la Sûreté départementale, en charge de ce dossier, ne sont parvenus, hier, qu'à retrouver les anciens propriétaires de la voiture, domiciliés dans le sud de la France. «Le véhicule en cause a été vendu, mais les documents administratifs n'ont pas été modifiés. Il est donc difficile de retrouver son propriétaire actuel» expliquait hier un policier.

source : Le dauphiné Libéré (12 octobre 2008)

mercredi 8 octobre 2008

Saint-Martin d'Hères (38) : Il fonce sur un policier

«J'ai paniqué parce que j'avais pas mon permis, j'ai déconné ». Sérieusement, même. Il n'était pas loin de minuit jeudi soir mais à cause d'une fête étudiante il y avait encore beaucoup de monde, rue Tour de l'Eau à Saint-Martin d'Hères ; ce qui n'a pas empêché Jérémie Buch, 23 ans, de foncer, au volant d'un Kangoo qui a franchi un feu rouge sous les yeux d'une patrouille de police. Gyrophare, deux-tons : il accélèrait, direction Gières, brûlait des stops, puis un feu encore en tournant sur l'avenue Jean-Jaurès, et deux autres ensuite. L'alerte avait été donnée ; sur le rond-point de la Grand'rue, une autre voiture de police l'attendait : il y fonçait « délibérément », au risque de percuter un gardien de la paix qui avait mis pied à terre et n'a eu que le temps de sauter de côté pour l'éviter - ce qui lui vaudra, en plus, d'être poursuivi pour violences avec arme (le Kangoo).

Un an de prison avec mandat de dépôt

Ça n'a même pas arrêté sa course folle ; retour à Saint-Martin d'Hères, avenue Ambroise-Croizat c'étaient trois véhicules sérigraphiés qui lui barraient la route, il forçait le passage sans ralentir, frôlait des vélos. Jules-Vallès, Jules-Flandrin, Valmy, toujours poursuivi par la première patrouille, il percutait pour finir un trottoir avenue Jeanne d'Arc et essayait en vain de redémarrer. Fuite générale, ses deux passagers détalaient ; lui, entendant les sommations - « halte police » - prenait les jambes à son cou. Un tir de flashball, il courait toujours. Rue René-Cassin, il tentait de sauter une haie mais la ratait, assenait encore un violent coup sur le poignet de l'un des policiers et se faisait « difficilement maîtriser ».
Dans le Kangoo, qui n'est pas à lui, on devait retrouver deux pieds de biche, une massette et une cagoule - « dont la détention n'est pas encore poursuivie... », rappelle Me Blanc.
Qui ne peut guère contester la « violence » et la « dangerosité » des faits, que dénonce le procureur Mme Gache ; c'est aux réquisitions - deux ans dont un avec sursis - qu'elle s'oppose, en les jugeant « disproportionnées ».
Le tribunal, présidé par M. Delage, ne l'entendra que sur le sursis ; Jérémie Buch est condamné à un an de prison, qu'il a commencé à purger ce lundi même.

source : Le Dauphiné Libéré (08 octobre 2008)

dimanche 5 octobre 2008

Calais (62) : Les deux passeurs avaient pris le policier pour un rival

En octobre 2007 à Calais, un policier était tabassé par deux migrants pendant une opération de surveillance… Dans la nuit de 30 au 31 octobre 2007, la police aux frontières (PAF) installe un dispositif de surveillance à Calais sur la zone industrielle Marcel-Doret. Un lieu réputé pour être très fréquenté par les passeurs qui y font monter des clandestins dans des camions. Vers 23 h 30, un policier isolé est pris à partie par trois individus. Le prenant sans doute pour un passeur concurrent, deux réfugiés le rouent de coups sur le parking.

Armés de bâtons, ils le frappent avec une grande violence alors qu’il est à terre. Le troisième par contre, leur demande d’arrêter. Heureusement, le policier est rapidement secouru par des collègues qui mettent les agresseurs en fuite. Mais il souffre tout de même de plusieurs blessures qui entraîneront une ITT de 10 jours : une fracture du cubitus et de multiples stigmates traumatiques sur son corps indiquant que des coups ont été portés sur la tête et qu’il a tout fait pour la protéger.
Le 4 novembre, un informateur signale à la PAF que les auteurs de l’agression sont deux jeunes hommes âgés de 21 ans, en situation irrégulière. L’un serait surnommé Tarik et l’autre Faridoune. Les policiers se rendent alors dans « la jungle » où ils interpellent 6 personnes parmi lesquels les trois iraniens dénoncés. D’autres migrants les désignent comme étant des passeurs. Et confirment qu’ils sont les agresseurs du policier.
Au cours de la garde à vue, le policier blessé affirmera reconnaître l’un d’entre eux. De leur côté, les prévenus ont toujours protesté et affirmé ne pas être à Calais le soir des faits. À l’audience, ils persistent dans leurs dénégations. « Ça fait 10 mois que je fais de la prison pour rien » s’insurge Rashid, alias Faridoune. « Les descriptions physiques données par le policier étaient extrêmement vagues » dénonce le défenseur de Tarik, soulignant que l’attaque s’est déroulée dans un lieu mal éclairé. Pour le procureur, il y a pourtant dans ce dossier suffisamment d’éléments à charge pour les condamner. Suivant ses réquisitions, le tribunal a condamné Salam Alizada (alias Tarik) et Rashid Twana (alias Faridoune) à 3 ans de prison ferme et à une interdiction de territoire français pendant 3 ans une fois leur peine écoulée. Ali Abass, le troisième comparse a quant à lui écopé d’une interdiction de territoire français pendant 3 ans.

source : La Voix du Nord (02 octobre 2008)

samedi 4 octobre 2008

Saint-Quentin (02) : Ils se rebellent et s'en prennent aux policiers

Jeudi peu après-minuit, la patrouille de police remarque une voiture en train de griller un feu rouge, sur le boulevard Victor-Hugo. Elle suit la voiture jusque dans la rue Emile Zola, où elle prend la fuite. Le véhicule est finalement intercepté quelques rues plus loin. Là, la situation dégénère. Le conducteur sent l'alcool, devient agressif et insulte les fonctionnaires de police. Il refuse de se soumettre au test d'alcoolémie. Le passager hausse aussi le ton. Du renfort est demandé. Le conducteur menotté, à bord du véhicule de police, se débat, donne des coups de pied, arrive même à toucher le volant et à klaxonner. Les gardiens de la paix doivent même s'arrêter et demandent du renfort.
Au commissariat, cela ne se passe guère mieux. Un policier reçoit un coup de pied au visage. L'un sera mordu au doigt protégé par un gant. Le conducteur crachera aussi au visage d'un autre fonctionnaire de police. Les insultes se poursuivent au cours de la fouille. L'individu porte sur lui des quantités assez importantes de stupéfiants : résine de cannabis et herbe. Quant au passager, conduit dans une autre voiture jusqu'au poste, il était également en possession de drogue.
Après leur garde à vue, laissés libre, ils comparaîtront, pour le conducteur, le 13 janvier, et pour le passager le 6 janvier devant le tribunal correctionnel pour s'expliquer sur tous ces faits qui ont mobilisé huit fonctionnaires de police

source : L'Union (04 octobre 2008)

vendredi 3 octobre 2008

Tourcoing (59) : Ivre, il mord un policier lors d’un contrôle

Interpellation mouvementée, mercredi soir. Sur les coups de 19h30, les policiers qui effectuent un contrôle routier, rue de Roncq, « retrouvent » un homme de 25 ans, plus que connu de leurs services.
Le conducteur, qui n’est pas titulaire du permis de conduire et dans un état d’ébriété avancé, doit être emmené au commissariat. Mais il se rebelle et refuse de sortir de la voiture. Il tente alors de prendre la fuite mais, vu son degré d’alcoolémie, percute immédiatement 2 véhicules en circulation, puis 3 en stationnement dans la rue… Une fois la voiture immobilisée, l’individu s’en prend violemment aux fonctionnaires : insultes, menaces de mort, crachats et même… morsure à la jambe !
Retranché sur la banquette arrière, il est finalement extrait et interpellé avant d’être placé en garde à vue. Le jeune homme serait connu au commissariat pour une quarantaine de faits similaires.

source : Nord Eclair (03 octobre 2008)

Trappes (78) : Un suspect tente de saisir l’arme d’un policier

«On a évité le drame de justesse », répète un enquêteur. Mardi soir, les policiers de Trappes ont ramené au commissariat un jeune soupçonné d’avoir participé à la rixe , pour vérification d’identité . Dans les locaux, le mineur de 15 ans se montre violent : après avoir asséné un coup de poing au visage d’un fonctionnaire, il essaie de prendre l’arme de service de l’un des trois policiers qui tentent de le maîtriser.

« Il a empoigné la crosse et tirait dessus comme un diable. Nos étuis ont des sécurités, mais il fallait agir », poursuit cette même source. A peine descendu du véhicule de police dans la cour, le mineur était déjà très excité. A quelques jeunes qui squattaient dans le parc Léo-Lagrange juste en face, il aurait crié : « Les gars de Léo, venez faire un guet-apens (sic) sur le commissariat. » Mais personne n’a bougé.

source : Le Parisien (03 octobre 2008)

jeudi 2 octobre 2008

Wattrelos (59) : Il envoie un policier chez le dentiste

Ne supportant pas d’avoir été arrêté dans le cadre d’un contrôle routier, Jean-Claude B., un Roubaisien de 24 ans, lundi à 17 h, a esquissé un doigt d’honneur en direction des policiers et comme ceux ci l’interpellaient, il a tenté de résister en portant des coups de pied. Un coup de tête a brisé deux dents à un fonctionnaire. Le conducteur irascible devra s’expliquer au tribunal le 20 mai prochain.

source : Nord Eclair (01 octobre 2008)

mercredi 1 octobre 2008

Honfleur (14) : un homme ivre agresse deux policiers

Un homme qui avait trop bu a frappé deux policiers dans la nuit de lundi à mardi. Il avait causé un peu de scandale en ville et avait été interpellé. Conduit au commissariat, il a donné deux coups de pied et un coup-de-poing à un policier, lui fracturant le métacarpe. Maîtrisé, l’homme a été mis à terre, menotté puis relevé. C’est alors qu’il a donné un coup de tête en arrière et touché un deuxième policier, à la lèvre cette fois. Il a été placé en garde à vue jusqu’à mardi soir. Il comparaitra le 6 novembre devant le tribunal

source : Ouest France (1er octobre 2008)

Plaisir (78) : Le policier blessé au cours de la bagarre

Un policier a été sérieusement blessé samedi en début de soirée à Plaisir lors d’une interpellation. Appelés pour un différend rue du Vieux-Moulin, les gardiens de la paix ont été pris à partie par l’un des individus impliqués dans l’affaire. Celui-ci, muni d’un coup-de-poing américain, a porté des coups au visage d’un fonctionnaire.

Dans la bagarre, le policier a également été touché au genou. L’agresseur, âgé de 17 ans, a toutefois été interpellé. Quant au policier blessé, il a été transporté au centre hospitalier du Chesnay

source : Le Parisien (29 septembre 2008)