Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




lundi 30 novembre 2009

Laon (02) : Lors d'un banal contrôle routier, un policier grièvement blessé

En voulant se soustraire à un banal contrôle, un automobiliste a roulé sur un policier à Laon jeudi soir. Ce dernier est grièvement blessé.
C'EST décidément une année noire pour le commissariat de Laon. Jeudi soir, un des leurs a durement été touché dans sa chair alors qu'il ne faisait que son devoir. vendredi, ce policier de 35 ans avait été transféré au centre hospitalier des grands brûlés à Lille. Ses jours n'étaient pas, semble-t-il, en danger.
Il est environ 23 heures, jeudi, quand des hommes de police secours, travaillant la nuit, aperçoivent une Citroën Berlingo roulant dans la ville préfecture les phares éteints. Les fonctionnaires actionnent le gyrophare et la sirène pour que le conducteur s'arrête. Mais ce dernier continue de filer cependant, brûlant quelques stops au passage.
Arrivé à un feu tricolore au rouge, rue Fernard-Thuillard, l'automobiliste finit par s'immobiliser. Un des deux policiers qui le prenaient en chasse descend du véhicule et vient à pied à la hauteur de la portière du fuyard.
La porte du conducteur s'ouvre. Un dialogue semble s'engager entre le représentant des forces de l'ordre et l'automobiliste. Soudain cependant, la voiture recule brutalement. Le policier est déséquilibré par la portière et se retrouve coincé sous le véhicule. Le chauffeur va ainsi le traîner pendant une quinzaine de mètres avant apparemment de percuter une voiture en stationnement. Il s'immobilise de nouveau.

Solidarité

Le second policier intervient alors pour l'interpeller. Son collègue cependant est toujours coincé sous la voiture. Heureusement, des policiers de la brigade anticriminalité, appelés en renfort, arrivent. De même que des gendarmes de Crécy-sur-Serre qui passaient par là. Les militaires vont aussi prêter main-forte.
Soutenu par des passants, tout ce petit monde parvient à soulever le véhicule et à mettre fin au supplice du gardien de la paix, Christophe Vilpoux. « Il y a eu une vraie solidarité. Un passant a même ouvert la portière côté passager pour couper le contact de la voiture », précise Olivier Hussenet, procureur.
Qualification criminelle
Le policier, père de deux enfants, est transporté dans un état grave au centre hospitalier de Laon.
Il souffrirait d'un enfoncement de la cage thoracique et de brûlures au troisième degré, au niveau des bras, des cuisses et du ventre. On ne sait pas si ces brûlures sont dues à la roue ayant patiné sur lui ou au pot d'échappement.
Le conducteur, lui, a été placé en garde à vue. Agé de 52 ans, ce Laonnois présentait un taux d'1,7 g. Ce dernier n'a pas un passé de malfaiteur, ni de violent, mais il a déjà été condamné en 2008 pour une conduite en état d'ivresse.
Après son dégrisement, il a été entendu vendredi. Il aurait indiqué ne pas se rappeler ce qu'il s'était passé et ne pas comprendre pourquoi il avait fait cela. Sa garde à vue a été prolongée.
Les collègues du policier étaient bien sûr très affectés. « Il travaille au commissariat de Laon depuis quatre ans. C'est quelqu'un d'expérience, de calme et de pondéré. Il a des vraies qualités », a témoigné le commandant Jacques Portas, chef de circonscription, touché par les marques de soutien des gendarmes et des pompiers entre autres tout au long de la journée.

source : L'Union (29 novembre 2009)

vendredi 20 novembre 2009

Douai (59) : Encore trois policiers agressés en intervention

Les policiers douaisiens ont encore été victimes d'une agression dans le quartier de Dorignies.

« S'attaquer aux forces de police, c'est devenu banal ! », disait le secrétaire général de l'Union policière dans notre édition du 11 octobre. Comme l'après-midi du 7 octobre au cours duquel une fonctionnaire de police avait été molestée par un jeune majeur au cours d'un contrôle dans la rue des Trannois, trois policiers ont à nouveau été agressés, samedi, dans le même quartier de Dorignies.
La scène se passe dans la rue Jean-Jaurès, vers 15 h 30. Plusieurs personnes arborant un drapeau algérien (l'équipe de football d'Algérie jouait contre l'Égypte samedi soir) manifestent leurs élans de « supporters » en grimpant sur des voitures. Deux motards de la police sont dépêchés sur place pour tenter de rétablir le calme.
Doigt cassé
La situation s'envenime. Selon les services de police, les motards sont insultés et l'un d'entre eux est repoussé violemment. Des renforts de Sin-le-Noble sont mobilisés mais la tension ne retombe pas. Pire, deux autres policiers sont pris pour cible et victimes de coups. Finalement, trois policiers sont légèrement blessés (dont un souffre d'une fracture d'un doigt).
L'auteur présumé de l'agression a été interpellé sur le champ et placé en garde-à-vue. Poursuivi pour outrages et rébellion, il a été laissé libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel en décembre

source : La Voix du Nord (19 novembre 2009)

Maubeuge (59) : des émeutiers se mêlent à la liesse des Algériens de Sous-le-Bois

À 21 h 45 mercredi, la fête avait pourtant bel air dans la rue d'Hautmont, où tout le monde s'étreignait en s'appelant « cousin » ou charriait le reporter sur l'ouverture du score irlandaise. Débutée vers 20 h 30, la célébration de la qualification de l'Algérie pour la Coupe du monde a finalement sombré dans le chaos.
00 h 30, jeudi. Les Parisiens baignent dans une obscurité glauque, trouée d'incendies. Des véhicules remplis de jeunes sont aux aguets. En face, les policiers en tenue de maintien de l'ordre, flash-ball en main, sont en rangs serrés. Les scènes de guérilla urbaine survenues à partir de 23 heures sont en train de prendre fin.
Les supporters ont quitté depuis bien longtemps la rue d'Hautmont traversée de monticules fumants, restes de poubelles embrasées. Les choses auraient dégénéré alors que la police et les sapeurs-pompiers voulaient intervenir sur un feu de poubelle. « Une bataille rangée », évoquera un sapeur-pompier d'expérience. « Ils voulaient manger du bleu », proteste un policier.
Les renforts de police, en provenance d'Aulnoye-Aymeries, Jeumont, Cambrai ou Valenciennes, sont tombés sous un feu nourri de canettes et de pierres.
Encombrants, bennes, tout ce qui se trouvait à portée de main a été catapulté au milieu de la rue. Les sapeurs-pompiers sont impuissants à intervenir sur des feux d'appartement et de voitures, à quelques mètres de là. Un policier est évacué, la visière de son casque ayant été explosée par un pavé. Il est blessé à la lèvre supérieure.
Il s'agit pour les forces de l'ordre de « regagner » les Parisiens. Une guérilla de positions, ainsi qu'elle a été décrite par plusieurs témoins, va permettre de faire reculer les assaillants vers le fond de la rue d'Hautmont. Le quartier est petit à petit bouclé de l'avenue du 19-Mars, dont le rond-point, gardé par les policiers municipaux, a été transformé en base de repli à la cité. Vers 2 h 30, le calme est définitivement revenu. Ainsi que l'heure de constater les dégâts.

source : La Voix du Nord (20 novembre 2009)

mercredi 18 novembre 2009

Lille (59) : Mordu, un policier tire au flashball sur deux molosses

Lundi vers 17 h, dans le quartier de Lille-Fives, une patrouille des Compagnies départementales d'intervention (CDI) observe une voiture au comportement bizarre. L'auto progresse en accélérant et freinant sans arrêt. Les policiers contrôlent son conducteur, un Fivois, et constatent qu'il n'a pas de permis de conduire. Apprenant qu'il va être emmené au commissariat, l'homme, âgé de 32 ans, prend alors la fuite à pied vers la rue Porret, dans la cité Lys où il réside.
Les policiers suivent en courant et le retrouvent à la porte de son domicile. Le fuyard, désirant apparemment entrer, ouvre : les deux molosses qui étaient à l'intérieur surgissent...
Morsures superficielles
Les chiens, croyant vraisemblablement leur maître menacé, se ruent sur les policiers et mordent l'un d'eux à la cuisse, à la fesse et au bras. Les policiers doivent tirer deux fois au flashball pour se dégager.
L'homme, qui n'a pas ordonné aux chiens d'attaquer, a néanmoins été interpellé et placé en garde à vue pour l'absence de permis de conduire. Le fonctionnaire mordu a été mis en arrêt de travail et a effectué des analyses au CHR. Les morsures sont superficielles.
Des prélèvements ont été envoyés à l'Institut Pasteur pour analyse. Une décision sera prise concernant le devenir des deux chiens, qui n'ont pas été blessés.

source : La Voix du Nord (18 novembre 2009)

mardi 10 novembre 2009

Nantes (44) : Deux policiers blessés lors d'une interpellation en centre-ville de Nantes

Deux policiers ont été blessés ce midi en centre-ville de Nantes.
La scène s’est jouée en quelques secondes, rue Contrescarpe.

Vers 13h30, deux policiers viennent contrôler un homme qui a posé des difficultés dans un magasin. Selon plusieurs témoins, l’homme leur fait face et en vient tout de suite aux mains. Les policiers tentent de le ceinturer. Il se débat, les frappe. Des insultes fusent. Les policiers parviennent à le coucher au sol et appellent des renforts. Mais l’homme se débat toujours. Des agents de surveillance de la voie publique (ASVP), qui assistaient à la scène, viennent prêter main-forte pour le maîtriser. Un policier municipal arrive aussi en courant pour les aider.

L’homme a été emmené au commissariat. Les deux policiers ont été transportés au CHU. L’un est sérieusement blessé au visage

source : Presse Océan (10 novembre 2009)

lundi 9 novembre 2009

Montpellier (34) : Rixe au parc expos - six policiers blessés samedi

« Nous ne sommes pas passés loin d'un drame » , commente Marjorie Ghizoli, la patronne de la sûreté départementale. Car samedi, pas moins de six policiers ont été blessés, dont un assez gravement, en marge du salon EquiSud, accueilli au parc des expositions, à Pérols. Tout commence vers 23 h 30 : un équipage de police secours est appelé à la suite d'un différend.
Un exposant a agressé son ex-compagne au couteau. Légèrement blessée, celle-ci est alors évacuée vers les urgences de la clinique du Millénaire. Puis, l'homme retourne au bar boire avec d'autres exposants.
Entre temps, les fonctionnaires arrivent et décident d'interpeller l'intéressé. Mais soudain, ils sont pris à partie par d'autres exposants.
L'auteur présumé du coup de couteau profite alors de la confusion pour
sortir une seconde lame et frapper l'un des policiers au niveau du cou .
Parallèlement, des renforts arrivent et parviennent, difficilement, à ramener le calme, puisqu'au final, six policiers, dont quatre de la brigade anticriminalité, sont blessés (fracture à une main, suspicion de fracture d'un coude, contusions multiples...) Finalement maîtrisé, l'auteur du double coup de lame, alcoolisé, a été placé en cellule de dégrisement puis en garde à vue. Tout comme cinq autres personnes ayant pris part à cette véritable bataille rangée. Résultat : une fois le calme revenu, la police a fait évacuer le salon avant l'heure.
Hier, l'auteur présumé des coups de couteau se trouvait toujours dans les locaux de police et aurait dit ne se souvenir de rien. Reste que ces violences risquent de coûter cher à ce Marseillais âgé de 45 ans.
Aujourd'hui, à l'issue de sa garde à vue, il devrait être déféré au parquet. Et le magistrat pourrait, par ailleurs, ouvrir une information judiciaire pour permettre un complément d'investigation.
Secrétaire régional d'Alliance police nationale, Franck Bérenguer, en appelle « à une justice sans complaisance. Nous avons ressenti un véritable émoi et une colère dans les rangs des forces de l'ordre confrontées a de plus en plus de violence chaque jour ».
De son côté, Bruno Bartocetti (Unité police-SGP) constate qu'« encore une fois, ces faits mettent en exergue la dangerosité de notre métier même si notre première réaction va à nos collègues blessés ».

source : Le Midi Libre (09 novembre 2009)