Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




vendredi 19 mars 2010

Grenoble (38) : Des policiers tombent dans un guet-apens

Des policiers grenoblois sont tombés mercredi soir dans un guet-apens au 72 avenue Rhin-et-Danube dans le quartier Paul-Mistral.

Il était environ 20 h 50 quand ils ont été sollicités par les sapeurs-pompiers qui devaient intervenir sur l'incendie d'une Ford Fiesta.

Quand ils sont arrivés sur les lieux, les policiers ont été violemment accueillis. Selon nos informations, plusieurs dizaines de personnes les attendaient et les ont caillassés. Les policiers ont même été destinataires de boules de pétanque. L'une d'entre elles a même explosé le pare-brise d'un véhicule, mais aucun fonctionnaire n'a été blessé.

Hier matin, un technicien de l'identité judiciaire qui venait sur les lieux pour procéder à des constatations des faits de la veille, mais aussi photographier des tags, a dû être escorté par d'autres fonctionnaires de police alors que l'ambiance se tendait.

Accueillis par des cailloux et des boules de pétanque

Pour Daniel Chomette, secrétaire départemental du syndicat Union SGP FO Police, des événements comme ceux-ci, dans le contexte actuel, ne peuvent qu'augmenter le ras-le-bol général régnant au sein de la police. « Ça ne peut pas durer comme ça. On ne peut pas nous en demander toujours plus, nous enlever des moyens et dans le même temps nous laisser agresser comme ça. »

De son côté, Hassen Bouzeghoub, éducateur social à la MPT Mistral, tient à calmer le jeu, sans excuser. « Il y a un contexte socio-économique très difficile dans le quartier. Des jeunes qui ont du mal à trouver leur place dans la société et dont les relations avec les forces de l'ordre sont tendues. Il ne faut pas excuser, mais remettre les choses dans leur contexte. »

La direction de la police observait hier un certain mutisme et ne souhaitait faire aucun commentaire sur cet incident.

Une enquête a été ouverte et confiée à la sûreté de Grenoble.

source : Le Dauphiné Libéré (19 mars 2010)

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