Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




samedi 2 octobre 2010

Champagne-sur-Loue (39) : Il tire sur son fils puis sur la police

Pascal Gresset, 54 ans, un habitant de Saône, devait comparaître, hier après-midi, devant le tribunal correctionnel de Besançon pour répondre de violences sur son épouse. Celle-ci l’ayant quitté après plusieurs années sous sa férule, lasse d’encaisser les coups. Une situation que son orgueil supportait visiblement très mal.

Guet-apens

Jeudi soir, il a craqué et mit les menaces qu’il proférait, et dont son épouse avait averti la justice depuis plusieurs mois,, à exécution. Ce, en tendant un guet-apens en bas de l’immeuble où celle-ci réside, dans le quartier bisontin de Palente, équipé d’une arme de poing automatique.

C’est son fils, âgé de 25 ans, qui devait témoigner contre lui qui a fait les frais de la folie de l’homme. Sans que l’on sache toutefois s’il était visé dès le départ.

Lorsque le jeune homme s’est présenté au domicile de sa mère avec laquelle il vit, au volant de sa voiture, vers 19 h 30, le père a surgi à sa fenêtre et ouvert le feu, le blessant à l’épaule, avant de prendre la fuite. Une seule balle a été tirée.

Recherché depuis jeudi soir, l’homme que l’on savait chasseur et puissamment armé a été localisé, hier en fin de matinée, à Champagne-sur-Loue, Un village situé à une trentaine de kilomètres de Besançon, à la frontière du Jura, près d’Arc-et-Senans.

Un appel téléphonique

Les enquêteurs qui avaient mis le téléphone de ses proches sous surveillance, ont pu retrouver sa trace grâce à un appel passé depuis une cabine téléphonique, au centre du village.

Vers midi, alors que le fuyard n’avait pas encore raccroché, une équipe de six policiers de la sûreté départementale de Besançon, lancés à ses trousses, arrivait sur les lieux et tentait d’interpeller Pascal Gresset. Celui-ci, toujours dans le même état d’esprit de colère a ouvert le feu sans état d’âme dans leur direction. Un des policiers, âgé de 42 ans, qui doit peut-être la vie à son gilet pare-balles, a été blessé par le violent impact.

La riposte a été immédiate de la part des forces de l’ordre et le forcené, touché de plusieurs balles au thorax, s’est effondré. Les secours dépêchés sur les lieux ont cependant réussi à le réanimer alors qu’il se trouvait en arrêt cardiaque.

Opéré durant plusieurs heures

Médicalisé par le SAMU, il a ensuite été héliporté vers le centre hospitalier Jean Minjoz, où il a été opéré durant tout l’après-midi. Hier soir, on ne savait pas si le pronostic vital de Pascal Gresset était toujours engagé. Son fils et le policier étaient eux, en revanche, hors de danger.

source ; L'Est Républicain (02 octobre 2010)

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