Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 12 octobre 2010

Evreux (27) : Un forcené délogé ce mardi matin par le Raid - un Policier blessé

Un forcené a été délogé ce mardi matin par les policiers du Raid, l'unité d'élite de la police nationale. L'homme, armé de deux fusils de chasse a été maîtrisé vers 6 h 40, au terme d'une nuit agitée et ponctuée d'échanges de coups de feu. La résidence où il demeure rue d'Argence, en centre-ville d'Evreux, a dû être évacuée par mesure de sécurité. Un policier a été blessé à un pied et un chien d'intervention du Raid a été grièvement blessé à la tête par le forcené.

Lundi soir peu après 20 heures, un homme de 64 ans, s'est barricadé dans l'appartement où il vit seul. Puis, selon nos informations, il s'est mis à tirer des coups de feu sur tout ce qui bouge, sans blesser personne. Très rapidement, un périmètre de sécurité a été mis en place par les services de police qui, devant la tournure des événements, ont demandé aux locataires - six familles soit une vingtaine de personnes - d'évacuer l'immeuble.

Les policiers ont tenté, une partie de la nuit, de convaincre le forcené de se rendre. En vain. Finalement, la préféte de l'Eure a demandé au ministère de l'Intérieur l'intervention de l'unité d'élite de la police. Le quartier a été totalement bouclé jusqu'au dénouement de ce "fort chabrol" vers 6 h 40. Lors de son interpellation, le retraité a été légèrement blessé par des tirs de balles en caoutchouc, les policiers ayant été contraints à utiliser leurs armes.

Il a été admis, sous bonne garde, au centre hospitalier d'Evreux. Il sera entendu dès que son état de santé physique et mental le permettra indique Dominique Laurens, procureur de la République d'Evreux. De son côté, la préfète n'exclut pas de prendre un arrêté d'hospitalisation d'office dans un établissement psychiatrique. " J'attends l'avis du médecin qui doit examiner le forcené avant de prendre une décision", confie Fabienne Buccio.

source : Paris Normandie (mardi 12 octobre 2010)

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