Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 7 décembre 2010

Cahors (46) : Il avait voulu poignarder un policier

L'homme jugé hier en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Cahors aurait pu très bien se retrouver face aux jurés d'une cour d'assises. Sa tentative d'agression d'un policier avec un couteau, perpétrée le 27 novembre à Cahors, a été finalement qualifiée en violences aggravées.

Le jour des faits, une patrouille du commissariat est appelée pour régler un différend conjugal. L'intervention presque banale au départ tourne mal. L'homme est énervé, les forces de l'ordre tentent de le calmer et c'est à ce moment-là que l'individu âgé d'une trentaine d'années met la main dans sa poche pour se saisir d'un couteau. Il veut frapper et vise l'abdomen d'un policier, qui échappe de justesse à la lame grâce au réflexe de ses collègues, ces derniers projettent sur l'agresseur des gaz lacrymogènes qui le neutralisent.

Maîtrisés difficilement, l'homme sera amené au commissariat où il fera plusieurs crises d'épilepsie avant d'être hospitalisé dans l'unité psychiatrique de Leyme. Il n'est ressorti que vendredi dernier, mais n'a goûté à la liberté qu'un très bref instant, attendu par les policiers à la porte de l'établissement pour être reconduit à l'hôtel de police de Cahors et placé en garde à vue. Après une nouvelle expertise psychiatrique, le parquet ordonnait sa mise en détention provisoire le soir même à la maison d'arrêt.

Jugé en comparution immédiate, le prévenu a été reconnu coupable . Il écope de 7 mois de prison ferme : 4 mois pour les violences avec arme et 3 mois avec la révocation d'un sursis dans le cadre une autre affaire.

source : La Dépêche du Midi (07 décembre 2010)

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