Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 26 octobre 2010

Saint-Nazaire (44) : Deux ans de prison pour avoir mordu un policier

Le tribunal de Saint-Nazaire vient de condamner, ce mardi, un homme de 26 ans à deux ans de prison ferme. Samedi dernier, il a un peu bu et s’énerve sur le rétroviseur de la voiture de sa copine, avec qui il se dispute. Lorsque les policiers arrivent et tentent de le calmer, il laisse tomber un poing américain du sac d’où il extrait ses papiers d’identité. Une arme qu’il n’utilise pas, mais qui lui vaut une interpellation immédiate et musclée pour port d’armes prohibé.

Ceinturé, il mord l’avant-bras d’un policier énergiquement au point que le représentant de l’ordre se voit notifier une incapacité temporaire de travail de dix jours. Jugé en procédure de comparution immédiate, le prévenu fait valoir qu’il a mordu par réflexe « parce que je n’arrivais plus à respirer ».

source : Ouest France (26 octobre 2010)

samedi 23 octobre 2010

Bastia (2b) : Agression d'un policier, 6 mois ferme

Un jeune majeur de 19 ans a été condamné hier, par le tribunal correctionnel de Bastia, à une peine de 18 mois d'emprisonnement dont 12 avec sursis pour « violences volontaires avec circonstances aggravantes ». Il a été jugé dans le cadre d'une procédure de comparution immédiate pour l'agression d'un fonctionnaire de police. Celle-ci est survenue jeudi, en début d'après-midi, tandis que des affrontements opposaient une trentaine de jeunes aux forces de l'ordre, dans le centre-ville de Bastia. Un brigadier-chef a indiqué avoir été pris à partie et insulté par un groupe d'individus dont les visages étaient dissimulés par des masques et des cagoules. Frappé au visage et au thorax, le fonctionnaire bénéficie d'une ITT inférieure à huit jours.

Sans emploi déclaré, connaissant une situation familiale pour le moins difficile, le prévenu a tenté d'expliquer son geste. À la présidente de l'audience, Françoise Bardoux, il raconte : « J'ai senti quelqu'un m'attraper à l'épaule et j'ai eu un... mauvais réflexe. Il m'a provoqué. Je savais pas que c'était un policier, sinon j'aurais jamais fait ça ».

18 mois requis par le ministère public

Il n'a pas été en mesure d'indiquer pour quelle raison il se trouvait sur les lieux des affrontements, le visage dissimulé par une casquette et un foulard.

Pour le ministère public, « nous avons assisté ces derniers jours à des phénomènes de violences urbaines gratuites où des jeunes descendent en ville uniquement pour casser du mobilier et s'en prendre aux policiers. Les Bastiais sont particulièrement excédés par ces agissements et il faut que cela cesse ». Le substitut du procureur a ainsi requis une peine de 18 mois de prison ferme.

L'avocate de la défense a insisté sur le fait que son client avait besoin de mesurer la gravité de son acte mais qu'il fallait « lui laisser une chance de pouvoir se réinsérer dans la société, étant donné son parcours et son jeune âge ».

Le tribunal après en avoir délibéré a finalement opté pour une condamnation à six mois de prison ferme, avec mandat de dépôt. Le jeune majeur a été conduit à la maison d'arrêt de Borgo. Par ailleurs, un mineur interpellé dans le cadre de cette même affaire a été présenté hier soir, au juge pour enfants.

source : Corse Matin (23 octobre 2010)

Béziers (34) : violences contre deux motards de la Police

Pas moins de sept infractions ont été retenues contre ce Sétois de 22 ans qui, poursuivi par deux motards de la police nationale, tentait de se faire la belle sur son scooter. Violences volontaires avec arme par destination, rébellion, mise en danger de la vie d’autrui, refus d’obtempérer, dégradation de bien d’utilité publique, défaut de permis et défaut d’assurance ! Rien que ça.

L’affaire débute, hier après-midi, par un contrôle routier diligenté par deux motards du commissariat central. Mais alors que l’un d’eux se porte à la hauteur d’un cyclomotoriste, celui-ci percute sa moto volontairement, dégradant son carénage, puis prend la fuite. Il descend l’avenue du Président-Wilson à toute berzingue et dans le sens opposé de circulation, avant de pénétrer dans le parking en sous-sol du Polygone Rive Gauche. Il en ressort quelques instants plus tard, côté opposé puis se dirige vers la gare.

Derrière lui, les motards le suivent à distance. À toute allure, il remonte le boulevard de Verdun puis emprunte la rue Jeanne-Jugan pour venir sur les bords de l’Orb. Mais le virage est trop serré et le jeune fuyard perd le contrôle de l’engin qui vient s’encastrer dans le mur de la Maison de la vie associative. Chutant au sol, il se relève aussitôt et attend de pied ferme les forces de l’ordre qui veulent l’interpeller. Il se rebelle, blesse un policier qu’il fait tomber au sol avant d’être appréhendé non sans mal. Placé en garde à vue, il a été déféré cet après-midi devant le Parquet de Béziers qui lui a notifié une convocation devant le tribunal correctionnel de Béziers pour le 15 novembre.

source : Le Midi Libre (23 octobre 2010)

Dijon (21) : Six mois ferme pour avoir mordu un policier

Une femme de 21 ans a écopé, hier, de six mois de prison ferme, pour avoir blessé un policier en le mordant, alors qu’elle était ivre…

Vingt et un ans, huit condamnations. A parcourir son casier judiciaire déjà bien étoffé, la présidente de l’audience correctionnelle Isabelle Paulik se demandait, hier, comment cette Dijonnaise en était arrivée là, en pointant parmi les mentions deux condamnations pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique et quatre pour violence…

Le 24 septembre dernier, vers cinq heures du matin, alors que la demoiselle sort d’une discothèque où elle s’est immodérément abreuvée de vodka, elle arrive sur les lieux où vient de se produire un accident matériel de la circulation ; à la vue des policiers, son ire se déchaîne. Elle les insulte copieusement et finit par attraper le col d’une policière, obligée de la mettre au sol pour la maîtriser.

Ramenée au poste de la place Suquet, à peine les menottes lui sont-elles enlevées qu’elle se jette sur un policier qu’elle mord au bras.

« J’ai mordu le policier pour qu’il me lâche », affirmait-elle jeudi à la barre du tribunal, où elle comparaissait détenue.

L’alcool

« Qu’est-ce qui vous prend de vous conduire ainsi ? », a interrogé la magistrate, s’entendant répondre : « C’est l’alcool qui me rend agressive. »

« Elle s’est mêlée de ce qui ne la regardait pas ! », a dénoncé M e Jean-Philippe Morel pour la défense des deux fonctionnaires de police. Et l’avocat de produire le certificat médical délivré au policier agressé, attestant d’une « plaie à l’avant-bras gauche par morsure humaine ». Une blessure lui ayant valu un jour d’incapacité de travail.

Le substitut Jeanne Delatronchette a requis dix mois de prison ferme. « Je demande une peine sévère pour qu’elle assume la conséquence de ses actes réitérés ! »

« La prison ne réglera pas son problème », a répondu M e Gilles Verrier à la défense. « Elle rentre en détention, et puis elle ressort. Les stages qu’elle commence sont interrompus. Elle a besoin d’un travail, d’un suivi… »

Jugement : six mois de prison ferme. La condamnée devra verser 150 euros de dommages au policier mordu, 75 € à sa collègue insultée. A chacun, 150 € au titre des frais de justice.

source : Le Bien Public (22 octobre 2010)

jeudi 21 octobre 2010

Morlaix (29) : Ils frappent un policier devant la mairie

La police a interpellé deux hommes en état d’ivresse devant la mairie, mardi vers 21 h. Ces deux Morlaisiens, âgés de 37 et 38 ans, dégradaient des mâts. Lors de l’arrestation, ils se sont rebellés avant de projeter à terre et de blesser un des deux policiers, une femme adjoint de sécurité. Celle-ci subira un arrêt de travail de 7 jours.

source : Ouest France (21 octobre 2010)

mardi 19 octobre 2010

Cognac (16) : Il tire vers les policiers avec un fusil de chasse

Placé en garde à vue, le Cognaçais a reconnu les faits avant d'être présenté au parquet d'Angoulême. Il est en état de récidive.

Grosse frayeur dans la nuit de vendredi à samedi, boulevard de Châtenay, à Cognac. A 3 h 30 du matin, les policiers sont appelés en renfort par des parents âgés d'une soixantaine d'années. Le couple est menacé par leur propre fils. L'individu de 26 ans tambourine à la porte. Insiste. Il veut absolument rentrer. Lorsque les policiers arrivent sur place, le jeune homme est accompagné de deux copains et armé d'un fusil de chasse.

L'équipage est prié de faire marche arrière. « Dégagez ou je tire », lance-t-il aux trois fonctionnaires. Les policiers s'écartent et appellent des renforts. Deux équipages prennent immédiatement la route depuis Angoulême. Les Cognaçais, prudents, tentent alors de nouer contact avec le tireur potentiel. Demande de renforts Les trois jeunes Cognaçais vont prendre la tangente direction Boutiers avant l'arrivée des renforts. Après avoir essuyé un premier coup de feu, preuve s'il en était besoin que le fusil de chasse était armé, les policiers Cognaçais préfèrent les laisser filer. Les immatriculations de leurs deux véhicules ont été relevées. Une surveillance renforcée est mise en place dès le lendemain du côté du domicile du propriétaire de la seconde voiture, en l'occurrence la copine du Cognaçais. Conscient d'être activement recherché, il se rend de lui-même au commissariat, ce lundi matin.

Placé en garde à vue, le Cognaçais a reconnu les faits avant d'être présenté au parquet d'Angoulême. Il est en état de récidive. Déjà condamné pour des faits de violence en 2008, il a été écroué sur le champ.

source : Sud Ouest (19 octobre 2010)

Toulouse (31) : Un policier à moto renversé par une voiture volée

Un motard de la police hospitalisé, une voiture volée et son conducteur en fuite… Triste bilan d'un incident qui s'est produit hier vers 15 h 30 sur le périphérique de Toulouse, entre les échangeurs du Palays et de Lespinet, devant les anciennes pistes de l'aérodrome de Montaudran. Deux motards surveillaient le comportement des conducteurs sur les voies rapides quand une voiture est arrivée sur la bande d'arrêt d'urgence. Le motard a voulu l'intercepter mais a été percuté par le véhicule qui, selon des témoins, roulait très vite. Le policier a chuté et glissé sur plusieurs dizaines de mètres. Ce fonctionnaire de 51 ans souffre de nombreuses contusions et de douleurs aux vertèbres cervicales. Il a été évacué vers l'hôpital Purpan. Hier soir, il restait hospitalisé mais les nouvelles sur son état de santé étaient rassurantes.

Dès l'accrochage, la diffusion de l'accrochage sur les ondes de la police et de la gendarmerie a été rapide et assez large mais le véhicule et son conducteur n'ont pas été retrouvés pas les patrouilles. Les premières vérifications orientent les enquêteurs sur une voiture qui aurait été volée au début du mois, à Toulouse lors d'un car-jacking. Depuis, cette Saab restait introuvable.

Est-ce que son conducteur, se pensant démasqué, a voulu forcer le passage ? Ou a-t-il voulu tout simplement envoyer le policier dans le décor ? Les deux hypothèses étaient discutées hier soir même si pour les syndicats de police, Alliance et Unité Police, l'agression ne fait pas de doute et démontre « la dangerosité » des missions quotidiennes de la police. L'enquête a été confiée au groupe roulage de la sûreté départementale. Des policiers qui travaillent déjà sur les vols de voiture avec violence. Après plusieurs mois plutôt calmes, ces car ou home-jacking se répètent depuis fin septembre. Vendredi soir à Labège, une femme a été brutalisée par des voleurs qui voulaient sa voiture, une Jeep. Et ce véhicule a été utilisé dès le lendemain pour commettre un braquage dans un commerce de Seilh.

source : La Dépêche du Midi (19 octobre 2010)

samedi 16 octobre 2010

Dijon (21) : Bouteille sur un policier, un mois ferme

Un jeune majeur a été condamné vendredi à 12 mois de prison, dont un ferme, pour avoir jeté « une bouteille de vodka » sur un motard de la police lors de la manifestation lycéenne contre la réforme des retraites jeudi à Dijon (Côte-d'Or).

Jugé en comparution immédiate, ce jeune homme de 19 ans, qui n'est pas lycéen, était en « état de récidive » pour des faits de violence dans le cadre d'une affaire « d'extorsion de fonds », a précisé le procureur de la République, Eric Lallement. Il a été écroué à la maison d'arrêt de Dijon. Par ailleurs, les quelque quinze mineurs interpellés jeudi ont été « auditionnés et confrontés aux policiers », puis relâchés et devront comparaître ultérieurement devant la justice, a-t-il dit.

« C'est une réponse mesurée. Je ne souhaitais pas de garde à vue pour les mineurs. Si des faits d'une autre gravité devaient se produire, nous aurions évidemment une autre réponse », a souligné le magistrat, ajoutant : « Le droit à manifester, oui. La violence, non ».

source : Le Progrès de Lyon (16 octobre 2010)

Argenteuil (95) : Une policière blessée

Une policière a été blessée, vers 11 heures ce vendredi matin, sur la Dalle d'Argenteuil (Val-d'Oise) lors d'affrontements entre jeunes et forces de l'ordre en marge d'une manifestation de lycéens. D'après nos informations, la fonctionnaire, isolée, aurait été tabassée avant qu'un médiateur de la ville ne parvienne à lui porter secours.

La nature de ses blessures n'est pas encore connue. En fin de matinée, la tension était à son comble à Argenteuil après un début de journée très calme.

Vers 9 heures, les lycéens du Val Nord se sont rassemblés afin de partir manifester en direction de la sous-préfecture d'Argenteuil. Sur place, plusieurs fourgons de policiers étaient déjà en position. La manifestation s'est déroulée sans incident et dans le calme. Arrivés devant la sous-préfecture, les jeunes ont sollicité une rencontre mais n'ont pas été reçus.

Devant ce refus, ils ont alors fait demi-tour. De retour sur la Dalle, le dispositif policier s'était encore étoffé. Un «comité d'accueil» qui aurait mis le feu aux poudres, la situation a alors dégénéré menant aux premiers affrontements. D'après des élus présents sur place, les policiers auraient décidé de charger à la vue des mouvements de foule. Aux jets de pierre, ils ont riposté à coups de grenades lacrymogène et de tirs de flash ball. Vers midi, alors que l'ensemble des jeunes s'était dispersé, une centaine de cartouches usagées jonchaient le sol. La situation reste tendue dans ce secteur où les forces de l'ordre sont toujours mobilisées et appuyées par la surveillance d'un hélicoptère.

source : Le Parisien (15 octobre 2010)

vendredi 15 octobre 2010

Seine Saint Denis : Retraite - 11 policiers blessés

Onze policiers ont été blessés aujourd'hui en Seine-Saint-Denis lors d'affrontements avec des jeunes manifestants contre la réforme des retraites, a indiqué la préfecture de police de Paris (PP).

Le plus gravement touché s'est vu prescrire une interruption temporaire de travail (ITT) de 15 jours, a-t-on ajouté.

Dans les trois départements de la petite couronne parisienne dont la PP a la charge (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), quarante-cinq personnes ont été interpellées pour leur participation à ces affrontements.

Ces quarante-cinq interpellations ont donné lieu à 38 gardes à vue, dont 16 en Seine-Saint-Denis et 20 dans le Val-de-Marne, a précisé la PP.

A Montreuil (Seine-saint-denis), un jeune de 16 ans a été blessé à l'oeil par un tir de flashball alors que les policiers répliquaient à des jets de pierres lors d'un rassemblement devant un lycée.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a appelé jeudi les parents des jeunes manifestants à prendre "leur responsabilité".

"Il peut arriver que des groupes de casseurs se mêlent à des groupes de jeunes, comme cela a été le cas ces derniers jours à Meaux (Seine-et-Marne)", a averti le ministre de l'Intérieur.

source : Le Figaro (14 octobre 2010)

Val-de-Marne : 47 interpellations, des Policiers blessés

La police a interpellé aujourd’hui 47 personnes en marge des manifestations lycéennes dans le Val-de-Marne, selon une source policière.

Les jeunes ont été interpellés pour des dégradations, des jets de projectile, des tentatives d'intrusion dans les lycées ou encore pour une tentative d'incendie d'une moto.

Par ailleurs, un capitaine de police a été renversé par un poids lourd après que le chauffeur du véhicule, excédé d'être coincé dans les embouteillages, a foncé sur les manifestants. Transporté à l'hôpital vendredi matin, son état n'inspirait pas d'inquiétude.

Une lycéenne a également été légèrement blessée à la jambe par un jet de pavé, à proximité du lycée Frédéric-Mistral, à Fresnes, où deux cents lycéens s'étaient rassemblés.

Sept policiers souffrent de blessures légères, essentiellement dues aux jets de projectiles.

Une vingtaine de lycées étaient perturbés vendredi matin dans le département, selon la même source.

source : Le Figaro (15 octobre 2010)

Lyon (69) : Deux policiers blessés, 35 interpellations à Lyon

La police a recensé deux blessés légers dans ses rangs et interpellé 35 personnes vendredi à Lyon, pour la plupart des "casseurs" infiltrés dans les manifestations lycéennes contre la réforme des retraites, rapporte la préfecture du Rhône.

Ils sont soupçonnés d'avoir mis feu à des poubelles, dégradés des abribus, jeté des projectiles sur des véhicules de police ou renversé des voitures dans le centre-ville.

Les auteurs sont le plus souvent des "casseurs" qui, par groupes de 20 ou 30, profitent de la désorganisation du mouvement étudiant pour s'infiltrer dans les manifestations, a dit la préfecture.

Deux policiers ont été légèrement blessés par des jets de projectiles, a-t-on appris de même source.

Jeudi, 22 jeunes ont été arrêtés pour des faits similaires.

Les manifestations lycéennes ont réuni environ 400 personnes selon la préfecture. Quinze lycées lyonnais sont bloqués.

Le sénateur-maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, a dénoncé "des groupes organisés (qui) profitent des manifestations pour porter atteinte aux biens et aux personnes".

source : Reuters (15 octobre 2010)

mardi 12 octobre 2010

Dijon (21) : tirs sur des policiers

Des tireurs ont ouvert le feu samedi sur des CRS, à Dijon. Un policier a été blessé. Hier matin, l’immeuble d’où sont partis les tirs a été perquisitionné. Plusieurs armes ont été découvertes.

Comme un guet-apens… L’affaire débute samedi, vers 22 heures, lorsqu’au niveau du numéro 51 de l’avenue de Stalingrad, à Dijon, le bus Divia n° 276 de la ligne 6, qui relie le centre ville à la place Saint-Exupéry, essuye des jets de pierres. Une vitre explose, l’un des 8 passagers est blessé à un œil par des éclats de verre. La police est alertée, et la salle de commandement dépêche sur les lieux plusieurs patrouilles de gardiens de la paix de la CRS n° 37 de Strasbourg, qui se trouve en mission de sécurisation dans l’agglomération dijonnaise.

Au moins sept tirs

Une dizaine de CRS descendent de leurs fourgons et patrouillent, à pieds, dans le secteur, à la recherche des lanceurs de pierres.

Soudain, à 22 h 20, plusieurs coups de feu claquent. Au moins 7 tirs, provenant d’au moins deux endroits différents de l’immeuble du 51, selon les témoins.

Un CRS est touché à l’épaule par un projectile. Ses collègues l’évacuent. Il s’en tirera avec un énorme hématome sous le gilet pare-balles. Des renforts sont appelés. La porte de l’un des halls du numéro 51 est bloquée par des paillassons métalliques. Un CRS escalade une fenêtre pour pénétrer dans l’immeuble. Les communs sont fouillés, et les policiers découvriront des étuis de cartouches “Gom-Cogne” : les tireurs ont utilisé une arme tirant de puissantes balles en caoutchouc, ce qui explique que le CRS ne souffre que d’un hématome.

Cette nuit-là, le calme reviendra vite dans le quartier, quadrillé jusqu’au petit matin.

« Réaction forte et immédiate »

Mais les policiers n’entendaient pas en rester là. A la direction départementale de la sécurité publique, on répète ce qui avait été exposé lorsqu’à Beaune, la semaine dernière, des coups de feu avaient été tirés sur des policiers : « Il est inadmissible que l’on ouvre le feu sur des membres des forces de l’ordre. A chaque fois que nous serons victimes d’agressions caractérisées, il y aura une réaction forte et immédiate. Ces actes sont d’une extrême gravité… »

Aussi, hier, à 7 heures du matin, le commissaire divisionnaire Perrault, directeur départemental de la sécurité publique, en tête, la “patronne” de la sûreté départementale, et une cinquantaine de policiers se sont présentés au 51 de l’avenue de Stalingrad.

Elements de la brigade criminelle, section d’intervention, brigade anticriminalité, unité cynophile avec le chien spécialisé dans la recherche de stupéfiants, section de roulement… Les policiers ont perquisitionné une vingtaine d’appartements et les parties communes de l’immeuble. La fouille a été fructueuse : dans les logements, ils ont découvert au moins une dizaine de fusils, de carabines et d’armes de poing, plusieurs centaines de grammes de résine de cannabis, beaucoup d’argent liquide, un scooter volé. Dans les communs, encore des armes, mais aussi des munitions et des objets volés.

“Faire parler” les armes saisies

Un jeune homme, domicilié dans un appartement où se trouvaient de nombreuses armes, a été interpellé et placé en garde à vue. Il était encore entendu tard hier soir.

Les armes saisies ont été immédiatement remises aux spécialistes de la balistique, qui ont en charge de les “faire parler” pour savoir si l’une d’entre elles a pu être utilisée pour tirer sur les policiers, ou si elles ont pu servir en d’autres circonstances.

L’enquête n’en est qu’à ses débuts avenue de Stalingrad. Car rien ne dit encore qui sont les deux personnes qui tenaient les armes pour tirer sur les policiers.

source : Le Bien Public (12 octobre 2010)

Nancy (54) : Policier frappé - 4 étudiants gardés à vue

Quatre étudiants âgés de 19 ans ont été placés en garde à vue, aujourd'hui à Nancy, en marge des manifestations contre la réforme des retraites, après avoir frappé un policier d'un coup de poing et alors que des barres de fer ont été retrouvées sur eux, a-t-on appris de source policière.

En début de soirée, une cinquantaine d'étudiants se trouvaient devant le commissariat où les suspects étaient gardés à vue, réclamant la "libération de leurs camarades", a indiqué à l'AFP la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Meurthe-et-Moselle.

Interpellés dans la matinée devant la faculté de lettres, les quatre étudiants, trois garçons et une fille, ont expliqué aux policiers qu'ils s'étaient armés de barres de fer et de bâtons "pour défendre la fac contre l'extrême droite". La jeune fille du groupe a ensuite porté un coup de poing à un policier, en le blessant légèrement à la pommette, sans qu'une interruption temporaire travail (ITT) ne soit toutefois prononcée. Les suspects ont reconnu les faits en garde à vue, a indiqué la DDSP.

Selon les organisateurs locaux, 3.000 à 4.000 lycéens et étudiants participaient à la journée d'action contre la réforme des retraites (2.000 selon la police).

source : Le Figaro (12 octobre 2010)

Evreux (27) : Un forcené délogé ce mardi matin par le Raid - un Policier blessé

Un forcené a été délogé ce mardi matin par les policiers du Raid, l'unité d'élite de la police nationale. L'homme, armé de deux fusils de chasse a été maîtrisé vers 6 h 40, au terme d'une nuit agitée et ponctuée d'échanges de coups de feu. La résidence où il demeure rue d'Argence, en centre-ville d'Evreux, a dû être évacuée par mesure de sécurité. Un policier a été blessé à un pied et un chien d'intervention du Raid a été grièvement blessé à la tête par le forcené.

Lundi soir peu après 20 heures, un homme de 64 ans, s'est barricadé dans l'appartement où il vit seul. Puis, selon nos informations, il s'est mis à tirer des coups de feu sur tout ce qui bouge, sans blesser personne. Très rapidement, un périmètre de sécurité a été mis en place par les services de police qui, devant la tournure des événements, ont demandé aux locataires - six familles soit une vingtaine de personnes - d'évacuer l'immeuble.

Les policiers ont tenté, une partie de la nuit, de convaincre le forcené de se rendre. En vain. Finalement, la préféte de l'Eure a demandé au ministère de l'Intérieur l'intervention de l'unité d'élite de la police. Le quartier a été totalement bouclé jusqu'au dénouement de ce "fort chabrol" vers 6 h 40. Lors de son interpellation, le retraité a été légèrement blessé par des tirs de balles en caoutchouc, les policiers ayant été contraints à utiliser leurs armes.

Il a été admis, sous bonne garde, au centre hospitalier d'Evreux. Il sera entendu dès que son état de santé physique et mental le permettra indique Dominique Laurens, procureur de la République d'Evreux. De son côté, la préfète n'exclut pas de prendre un arrêté d'hospitalisation d'office dans un établissement psychiatrique. " J'attends l'avis du médecin qui doit examiner le forcené avant de prendre une décision", confie Fabienne Buccio.

source : Paris Normandie (mardi 12 octobre 2010)

Charleville (08) : Il insulte les videurs et blesse deux policiers

Un Carolo de 32 ans a été déféré, dimanche après-midi, dans le bureau du substitut du procureur de permanence pour avoir proféré des injures raciales à l'encontre des vigiles de la boîte de nuit « la Guinguette » et s'être rebellé lorsque les policiers sont venus l'interpeller.
Une interpellation particulière musclée car le « client » était ivre et énervé - c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les videurs l'ont sorti de la boîte. Deux policiers participants à l'arrestation ont été blessés : un adjoint de sécurité qui a été touché à un doigt pour qui le médecin a délivré 10 jours d'ITT et un policier titulaire qui a été blessé au poignet et s'en sort avec 7 sept jours d'ITT.
Grosse colère
Il est environ 3 h 30 du matin, les vigiles de la boîte de nuit de « la Guinguette » reçoivent l'ordre du responsable de l'établissement de virer un client, qui, en plus d'être complètement ivre, représente une menace pour les autres personnes qui se trouvent à l'intérieur.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'homme n'a pas apprécié d'être viré par des videurs de couleur. Il s'est mis à les insulter de tous les noms d'oiseaux à caractère racial.
Pour éviter que les choses ne dégénèrent, le patron appelle la police. À l'arrivée des forces de l'ordre, l'homme entre dans une grosse colère et refuse de se faire interpeller. Il se rebelle et se bat avec les policiers. Deux d'entre eux sont blessés. Il est finalement maîtrisé avec l'aide des vigiles et placé en garde à vue au commissariat. Il est présenté devant le magistrat de permanence qui lui remet une convocation en justice par comparution sur procès-verbal pour le 8 novembre prochain. Le substitut a retenu contre l'homme, qui est connu des services de police, les infractions d'injures non publiques à caractère raciale, rébellion, outrage, et violence aggravée par deux circonstances : c'était contre des personnes dépositaires de l'autorité publique et cela a été commis en état d'ivresse.

source : L'Union (12 octobre 2010)

dimanche 10 octobre 2010

La Talaudière et Saint-Etienne (42) : Trois policiers blessés en deux nuits par des chauffards

Mauvaise série pour les équipages de police.

Vendredi, à 18 h 20, l'unité canine souhaitait contrôler un véhicule circulant à La Talaudière, lorsque le conducteur a refusé de s'arrêter et forcé le passage.

Ce faisant, il a heurté un gardien de la paix, âgé de vingt-cinq ans, qui s'est vu prescrire trois jours d'arrêt de travail.

Le conducteur a percuté le fourgon des fonctionnaires et deux voitures en stationnement, avant de s'arrêter.

Âgé de dix-huit ans, il a été placé en garde à vue pour « violences avec arme par destination » et « refus d'obtempérer ».

La nuit suivante, à 4 h 55, dans le quartier de Montreynaud, un équipage en patrouille a vu passer une Renault « Clio » avec cinq hommes à bord, au comportement suspect.

Les policiers ont suivi cette voiture qui a tenté de prendre la bretelle d'autoroute mais a calé avant d'y parvenir.

Les policiers se sont arrêtés juste derrière mais, à ce moment-là, leur véhicule a été percuté à l'arrière par un conducteur en état d'ivresse. Les cinq individus de la voiture précédente en ont profité pour prendre la poudre d'escampette : ils se trouvaient à bord d'un véhicule volé.

Le conducteur en état d'ivresse, âgé de vingt ans, a été placé en garde à vue. Les deux fonctionnaires de police, âgés de 30 et 35 ans, blessés sous le choc, se sont vus prescrire trois jours d'ITT (Interruption temporaire de travail).

source : Le Progrès de Lyon (10 octobre 2010)

Grenoble (38) : Tir de plomb contre un policier à La Villeneuve

Les blessures sont très légères, mais le geste, en lui-même, est inquiétant. Vendredi après-midi, un policier de l’unité territoriale de quartier (Uteq) a été touché au bras par un tir de carabine à plomb dans le quartier de La Villeneuve.

Il était environ 17 h 30 quand les faits ont eu lieu, à hauteur du 170 galerie de l’Arlequin. Le policier était dans le quartier avec ses collègues en soutien des sapeurs-pompiers qui intervenaient pour un dégagement de fumée quand il a été pris pour cible.

De source officielle, les blessures du fonctionnaire sont très légères puisqu’il n’a qu’un bleu au bras.

Une enquête a été ouverte pour retrouver l’auteur de ce tir qui a vraisemblablement été effectué depuis une fenêtre des tours environnantes.

Cette agression est néanmoins révélatrice du climat de tension qui règne dans le quartier à l’égard des forces de l’ordre. Un policier nous confiait hier que le fait de tirer, même avec une arme non létale, sur un fonctionnaire en uniforme, était « loin d’être anodin ».

source : Le Dauphiné Libéré (10 octobre 2010)

vendredi 8 octobre 2010

Colmar (68) : Cinq ans pour avoir roulé sur un policier après un casse

En dépit de ses dénégations, Abdelaziz Hadoui, 30 ans, a été condamné hier, au tribunal correctionnel de Colmar, à cinq ans de prison ferme. Cette condamnation sera la 15 e sur son casier judiciaire.

Les faits reprochés remontent au 24 août 2008 dans la nuit. Le prévenu avait été surpris par une voisine, avec deux autres individus, en train de voler des vêtements de marque dans un magasin colmarien. Le témoin avait averti la police qui était arrivée sur les lieux.

Une fois dans la rue, les deux policiers avaient vu deux hommes courir vers une Golf, s’y engouffrer et prendre la fuite. Ils avaient préféré les laisser partir et se concentrer sur un 3 e homme qu’ils voyaient entrer dans une BMW garée près du magasin.

Un des agents a raconté : « Je suis allé vers le véhicule, l’arme sortie. Le conducteur a allumé le moteur et fait monter le compte-tours en restant à l’arrêt. J’ai tapé sur le capot pour qu’il arrête. Mon collègue est allé côté chauffeur, a ouvert la portière mais l’individu a reculé le traînant sur cinq ou dix mètres. Il a ensuite percuté un bac à fleurs et là je l’ai vu avancer vers moi. puis c’est le trou noi r… »

En fait, la BMW a percuté l’agent qui s’est retrouvé coincé entre son véhicule et celui du voleur. Finalement, l’homme, à savoir Abdelaziz Hadoui, a pu être arrêté.

Où est passé Dino ?

Une enquête a été ouverte, une reconstitution réalisée. Le prévenu a, en effet, toujours affirmé que les policiers mentaient et qu’il se trouvait à l’arrière de la BMW. Au volant, selon lui, était son « collègue Dino ». « C’est par frustration, parce qu’ils n’ont pas eu Dino, qu’ils s’en prennent à moi », a encore répété, hier, le prévenu. Celui-ci affirme aussi avoir été embrigadé dans le vol par les deux autres qui lui auraient demandé de faire le guet.

Mais alors où est passé Dino ?, ont interrogé les diverses parties en cause. D’après Abdelaziz Hadoui, il se serait enfui après avoir percuté le policier. Impossible disent les deux agents qui affirment qu’ils l’auraient vu. Les agents affirment aussi qu’ils ont bien arrêté le conducteur de la BMW.

Stéphanie Issenlor, pour le parquet, a déclaré : « Les violences sur policiers, c’est inadmissible ! ». « C’était pas moi », a encore répété le prévenu en fin d’audience.

source : L'Alsace.fr (08 octobre 2010)

Saint-Quentin (02) : Trois policiers blessés dans la manifestation

Dans l'Aisne et dans les Ardennes, les jeunes sont à nouveau descendus dans la rue aujourd'hui dans une ambiance assez tendue. À Saint-Quentin, où plus d'un millier de jeunes - et pas seulement des lycéens - ont manifesté ce matin contre la réforme des retraites, trois policiers ont été blessés. L'un d'entre eux a même été roué de coups. Indépendamment de ces violences, une jeune fille a été interpellée après avoir mis un coup de pied dans une voiture de police.
Après une dispersion des rangs en fin de matinée, les jeunes Saint-Quentinois ont remis le couvert à 14 heures.Ils étaient entre 200 et 400 dans les rues. Ils ont fait un court sit-in devant la mairie et disaient "chercher Xavier Bertrand", le secrétaire général de l'UMP élu lundi premier magistrat de la commune.
La tension était toujours très vive ce vendredi à Saint-Quentin après les affrontements de la veille.

source : L'Union (08 octobre 2010)

jeudi 7 octobre 2010

Avignon (84) : Il mord et frappe les policiers en service

Un client d’EDF a purement et simplement « pété les plombs », hier matin à l’agence de la Croix-Rouge derrière le centre commercial Cap-Sud d’Avignon. Les témoins de cette scène surréalist ne trouvaient pas d’autres termes pour décrire le déchaînement de violence du jeune homme. Il est un peu plus de 10heures, quand cet Avignonnais de 22 ans se présente au guichet d’EDF pour faire la lumière sur son dossier. Il attend un branchement électrique depuis des lustres et s’agace de ces délais proprement insupportables à ses yeux. Le ton monte assez vite avec l’agent d’EDF, qui finit par être frappé au visage. Lorsque la police intervient dans l’agence, le client est dans un état de nerfs excessif. Il refuse de suivre les fonctionnaires et se débat violemment quand l’un d’eux parvient à lui glisser une menotte au poignet. Une femme policier reçoit même un coup brutal de menotte au front. Une autre est mordu à la main... jusqu’au sang ! Finalement maîtrisé avec le soutien d’un équipage en renfort, le forcené a été placé en garde à vue. Une mesure prolongée, hier soir, en vue d’un défèrement possible au parquet aujourd’hui.

source : Le Dauphiné Libéré (07 octobre 2010)

mercredi 6 octobre 2010

Échirolles (38) : À moto, il avait foncé sur un policier

Laid Chakrit a-t-il délibérément foncé, au guidon d’une moto, sur un gardien de la paix le 2 juillet 2008 ? C’est la question qui a fait débat, hier après-midi, au tribunal correctionnel de Grenoble.

Le jeune homme de 25 ans comparaissait pour avoir renversé un policier devant le stade nautique d’Échirolles. Ce 2 juillet 2008, alors qu’ils patrouillaient dans le secteur, quatre policiers, dans une voiture banalisée, avaient repéré une moto Yamaha R1 connue pour échapper régulièrement aux contrôles. Arrivé devant la piscine échirolloise, le conducteur de la moto, Laid Chakrit, avait coupé le contact et ôté son casque. À ce moment-là, les policiers s’étaient approchés pour le contrôler. Laid Chakrit avait alors remis son casque, démarré le deux-roues et accéléré. Un gardien de la paix avait été percuté par le véhicule qui lui était ensuite tombé dessus. Le motard avait été interpellé par les autres policiers. Le fonctionnaire blessé avait été hospitalisé pendant une semaine. Une fracture de la colonne vertébrale et un tassement du rachis dorsal avaient été diagnostiqués. Il avait dû porter un corset pendant deux mois. «Je n’ai en aucun cas voulu blesser qui que ce soit», a expliqué, à la barre, Laid Chakrit qui, au moment de son interpellation, avait refusé de se soumettre au dépistage de stupéfiants, «parce que j’avais peur de croiser quelqu’un de ma famille à l’hôpital entouré de policiers».

«À la limite, il voulait fuir; mais pas frapper, pas blesser»

«Je croyais que c’était une agression», a ajouté le jeune homme pour expliquer sa tentative de fuite. «À aucun moment je n’ai vu une carte de police», a également précisé le prévenu. «De toute façon, policier ou pas, on ne fonce pas sur quelqu’un», a répondu, dans son réquisitoire, le représentant du ministère public qui a rappelé au tribunal les précédentes condamnations de Laid Chakrit. Me Gallo, l’avocat du prévenu, a pointé «l’ironie accablante, vexante et blessante du ministère public». Et le conseil de Laid Chakrit d’interroger en désignant son client: «C’est quoi le mobile ? C’est quoi le motif ? Qu’il n’a pas voulu se faire interpeller». Me Gallo a donc cherché à prouver que Laid Chakrit n’a pas cherché délibérément à foncer sur le policier. «À la limite, il voulait fuir; mais pas frapper, pas blesser.» Le tribunal a condamné Laid Chakrit à 18 mois de prison, l’annulation de son permis de conduire et l’interdiction de se présenter à un examen de conduite pendant deux ans.

source : Le Dauphiné Libéré (06 octobre 2010)

Menton (06) : un forcené attaque à la hache les policiers qui ouvrent le feu

Des policiers ont tiré à deux reprises sur un forcené qui les attaquait avec une hache, le blessant grièvement, ce mercredi à Menton. Quelques heures plus tôt, l'homme, âgé de 33 ans et connu pour des problèmes psychiatriques, avait pourchassé trois promeneurs, armé d'une tronçonneuse.

Prévenus par les promeneurs, des policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) s'étaient rendus sur place. Le forcené les a alors attaqués avec une hache, touchant par deux fois leur véhicule.

Les hommes de la BAC ont tiré à deux reprises, une fois dans la main, une fois dans l'abdomen, sans pour autant parvenir à stopper l'homme qui continuait à les menacer. Les agents ont dû utiliser un flash-ball pour neutraliser complètement leur agresseur.

L'homme a été hospitalisé à l'hôpital Saint-Roch de Nice. Il serait dans un état grave.

source : Nice Matin (06 octobre 2010)

Beaune (21) : Une réponse policière ferme après des tirs sur des Policiers

Après la perquisition dans un campement pour retrouver les armes utilisées contre des policiers, un bilan de l’opération est dressé.


L e 30 septembre, vers 20 h 15, à Beaune, des gardiens de la paix apercevaient une 405, quittant un parking tous feux éteints. Se portant à son niveau avec leur fourgon, ils reconnaissaient une femme de 39 ans, qu’ils savaient ne pas être titulaire du permis de conduire. Or la conductrice prenait la fuite, et se réfugiait dans un campement de gens du voyage, situé route de Verdun. Les policiers avaient essuyé plusieurs coups de feu à leur arrivée. Immédiatement, des effectifs du commissariat de police de Dijon ont été envoyés en renfort. Au lever du jour, une opération conjointe, avec une quarantaine de policiers et 25 gendarmes, avait été conduite pour perquisitionner le campement, afin de retrouver le ou les armes ayant servi à tirer sur les fonctionnaires de police (notre édition du 2 octobre). Le bilan de l’opération vient d’être dressé par la Direction départementale de la sécurité publique de la Côte-d’Or. Au total, 14 caravanes et 4 voitures ont été fouillées ; 30 personnes contrôlées ; 3 fusils de chasse et 1 pistolet à air comprimé, ont été saisis. Les enquêteurs vérifient actuellement la légalité de leur condition de détention. Par ailleurs, ils ont découvert un scooter, dont les numéros avaient été refrappés, ainsi qu’un autre, en mauvais état, qui s’avère avoir été volé.

Des cartons de vin
Une épave de Mercedes, abritait des bouteilles de vin provenant d’un vol avec effraction commis au préjudice des Ets Rateau de Beaune ; ailleurs dans le campement, se trouvaient une vingtaine de cartons du même butin. Des tronçonneuses, meuleuses, perforateurs, groupes électrogènes étaient entreposés aux abords de caravanes, ainsi qu’une plaque électrique, et un four emballé dans son carton d’origine. La provenance de ces objets n’a pas été expliquée. Idem pour des câbles et du matériel électriques, dont personne n’a revendiqué la propriété.

La police a fait procéder à l’enlèvement de sept épaves de voitures. Les services de l’identité judiciaire ont effectué des relevés de traces et d’indices.

Cinq personnes ont été entendues, quatre hommes dans la caravane desquels une arme a été trouvée, et le mineur détenant le scooter aux numéros refrappés. La conductrice, en fuite le 30 septembre, a finalement été interpellée samedi, à 18 h 30. Un policier en civil l’a reconnue, alors qu’elle cheminait à pied place Malmedy à Beaune. Un équipage de policiers l’a arrêtée, alors qu’elle s’était à nouveau sauvée. Elle a été placée en garde à vue ; une procédure pour défaut de permis de conduire, refus d’obtempérer et franchissement de feu rouge a été établie à son encontre. Elle sera convoquée par le tribunal correctionnel.

Quant aux auteurs des tirs, ils sont en cours d’identification.

« L’usage d’armes contre des policiers est un acte d’une gravité exceptionnelle, entraînant une réponse judiciaire immédiate », souligne François Perrault, directeur départemental de la sécurité publique de la Côte-d’Or.

source : Le Bien Public (06 octobre 2010)

mardi 5 octobre 2010

Dieppe (76) : Un manifestant frappe un commandant de police

Lors de la manifestation contre la réforme des retraites, samedi après-midi, les participants au défilé qui occupaient les premiers rangs se sont disputés à propos du parcours à suivre : certains ont continué tout droit sur le quai Duquesne comme lors des précédentes mobilisations tandis que le gros des troupes tournait au niveau de la Chambre de commerce, comme prévu par les organisateurs et convenu avec les services de police.

L’échauffourée en a conduit certains à en venir aux mains. Alors qu’un homme était tombé à terre, un commandant de police du Service départemental d’information générale (ex-Renseignements généraux) est intervenu et a reçu deux coups de poing au visage. C’est une de ses collègues qui s’est interposée, avant que l’individu, âgé de 45 ans, et domicilié dans la région dieppoise, ne soit interpellé quelques minutes plus tard, à la terrasse d’un café. Il a été placé en garde à vue et convoqué devant le tribunal pour une composition pénale.

source : Paris Normandie (05 octobre 2010)

Carcassonne (11) : Un policier blessé à la main lors d'un contrôle routier nocturne

Dans la nuit du samedi à dimanche, à 22 h 20, sur le boulevard Franklin-Roosevelt, un policier de la brigade anti criminalité interceptant un jeune motocycliste de 18 ans ayant forcé un barrage de contrôle routier, a été blessé à la main. Cinq jours d'interruption temporaire de travail (ITT) ont été signifiés par le médecin au fonctionnaire de police. A l'issue de sa garde à vue, le jeune Carcassonnais a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire jusqu'à son procès.

source : Le Midi Libre (05 octobre 2010)

Montpellier (34) : Le policier évite la collision et se blesse

Rue de Fontcaude Le policier évite la collision et se blesse Un policier de l'Uteq (unité territoriale de quartier) a été légèrement blessé dans la nuit de samedi à dimanche, lors d'une opération qui a mal tourné. Vers minuit, il participait à un contrôle routier rue de Fontcaude, lorsqu'il a demandé à un automobiliste de s'arrêter. Las : non seulement le conducteur n'a pas immobilisé son véhicule mais il a foncé sur le gardien de la paix.
Ce dernier s'est jeté de justesse sur le côté pour éviter la collision. Mais il s'est donné une entorse au genou et les pompiers l'ont évacué vers les urgences de l'hôpital Lapeyronie.
Dans la nuit, les policiers ont retrouvé l'automobile, abandonnée. Hier après-midi, le chauffard était activement recherché.

source : Le Midi Libre (05 octobre 2010)

dimanche 3 octobre 2010

Chanteloup-les-Vignes (78) : Les agresseurs de policiers devant les juges

Quatre jeunes gens ont été déférés hier au parquet de Versailles. L’un d’eux, mineur, a été placé en liberté surveillée par un juge des enfants. Les trois autres seront jugés demain devant le tribunal correctionnel. La justice leur reproche d’avoir, dans la soirée de jeudi, agressé les forces de l’ordre lors d’un contrôle d’identité.
Une policière avait été blessée au genou par un pavé alors que la patrouille faisait face à une trentaine de jeunes.

source : Le Parisien (03 octobre 2010)

samedi 2 octobre 2010

Champagne-sur-Loue (39) : Il tire sur son fils puis sur la police

Pascal Gresset, 54 ans, un habitant de Saône, devait comparaître, hier après-midi, devant le tribunal correctionnel de Besançon pour répondre de violences sur son épouse. Celle-ci l’ayant quitté après plusieurs années sous sa férule, lasse d’encaisser les coups. Une situation que son orgueil supportait visiblement très mal.

Guet-apens

Jeudi soir, il a craqué et mit les menaces qu’il proférait, et dont son épouse avait averti la justice depuis plusieurs mois,, à exécution. Ce, en tendant un guet-apens en bas de l’immeuble où celle-ci réside, dans le quartier bisontin de Palente, équipé d’une arme de poing automatique.

C’est son fils, âgé de 25 ans, qui devait témoigner contre lui qui a fait les frais de la folie de l’homme. Sans que l’on sache toutefois s’il était visé dès le départ.

Lorsque le jeune homme s’est présenté au domicile de sa mère avec laquelle il vit, au volant de sa voiture, vers 19 h 30, le père a surgi à sa fenêtre et ouvert le feu, le blessant à l’épaule, avant de prendre la fuite. Une seule balle a été tirée.

Recherché depuis jeudi soir, l’homme que l’on savait chasseur et puissamment armé a été localisé, hier en fin de matinée, à Champagne-sur-Loue, Un village situé à une trentaine de kilomètres de Besançon, à la frontière du Jura, près d’Arc-et-Senans.

Un appel téléphonique

Les enquêteurs qui avaient mis le téléphone de ses proches sous surveillance, ont pu retrouver sa trace grâce à un appel passé depuis une cabine téléphonique, au centre du village.

Vers midi, alors que le fuyard n’avait pas encore raccroché, une équipe de six policiers de la sûreté départementale de Besançon, lancés à ses trousses, arrivait sur les lieux et tentait d’interpeller Pascal Gresset. Celui-ci, toujours dans le même état d’esprit de colère a ouvert le feu sans état d’âme dans leur direction. Un des policiers, âgé de 42 ans, qui doit peut-être la vie à son gilet pare-balles, a été blessé par le violent impact.

La riposte a été immédiate de la part des forces de l’ordre et le forcené, touché de plusieurs balles au thorax, s’est effondré. Les secours dépêchés sur les lieux ont cependant réussi à le réanimer alors qu’il se trouvait en arrêt cardiaque.

Opéré durant plusieurs heures

Médicalisé par le SAMU, il a ensuite été héliporté vers le centre hospitalier Jean Minjoz, où il a été opéré durant tout l’après-midi. Hier soir, on ne savait pas si le pronostic vital de Pascal Gresset était toujours engagé. Son fils et le policier étaient eux, en revanche, hors de danger.

source ; L'Est Républicain (02 octobre 2010)

Rennes (35) : Il mord un policier - deux mois de prison

Il est petit, a la voix cassée, se déplace avec un grand sac plastique et passe une nouvelle fois, hier, à 42 ans, devant un tribunal pour « outrage à policier et rébellion ».

Le 24 février 2009, il boit du whisky coca, sept heures d'affilée, à côté du point tabac-presse de la gare de Rennes. Les trois policiers interviennent à 17 h et, en voulant contrôler son sac, cassent par inadvertance sa bouteille d'alcool. S'en suit une pluie d'insultes, puis les crachats et les coups. Un policier est mordu à la cuisse.

Le prévenu est condamné à deux mois de prison et à verser 300 € à chacun des trois policiers, constitués partie civile. À cette annonce l'homme explose : « 300 € pour eux ! Mais c'est même pas ce que j'touche ! »

source : Ouest France (02 octobre 2010)