Bienvenue sur ce blog dont le but est de montrer la dangerosité du métier de Policier à travers des articles de presse, de vidéos et de diaporamas.

Plus de cinq mille d'entre eux sont blessés chaque année en service. Une tendance en hausse.

Aucune des missions auxquelles ils prennent part n'est sans risque.

De même, les militaires de la Gendarmerie Nationale et les agents des Douanes et des Polices Municipales sont soumis aux mêmes dangers. Désormais, le blog s'ouvre à ces autres composantes de la sécurité intérieure.




mardi 5 avril 2011

Viry-Châtillon (91) : Cocktails molotov contre des policiers

Les violences contre des policiers dans le quartier de La Grande Borne à Viry-Châtillon (Essonne) sont consécutives à "un guet-apens", a affirmé mardi un syndicat de police.

"Trois policiers verbalisaient un contrevenant au code de la route" et "ont été victimes d'un guet-apens prémédité", a déclaré Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardiens de la paix) dans un communiqué.

"Ils ont été pris à partie par une vingtaine de personnes gantées" et "cagoulées", selon lui.

Une voiture a été brûlée et deux policiers légèrement blessés.

"Face à ces scènes de guérilla urbaine, les forces de l'ordre courent un véritable danger" a déclaré dans ce communiqué le secrétaire général du syndicat, Nicolas Comte, pour qui "la poursuite de la révision générale des politiques publiques (RGPP) ne fait qu'accentuer la situation désormais ingérable des quartiers sensibles".

Peu avant 20H00, alors qu'une patrouille de trois policiers effectuait un contrôle, une dizaine de jeunes gens, cagoulés et gantés, ont surgi de derrière les bâtiments, armés de pavés, cocktails molotovs et boules de pétanque, qu'ils ont lancés sur les fonctionnaires, a précisé une source policière lundi soir.

Les trois hommes se sont abrités derrière la voiture, l'un d'eux a reçu un parpaing au visage, un autre a été blessé au bras par un cocktail molotov. Il a également été aspergé d'essence par ses agresseurs, a-t-on ajouté. Les trois hommes ont été hospitalisés pour examens.

source : Le Parisien (05 avril 2011)

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